L’Inde a été secouée, cette semaine, par une campagne islamophobe menée sur Internet. Des personnes ont créé une application où elles ont publié les photos de femmes musulmanes célèbres afin, disaient-elles, de les vendre aux enchères. La police a arrêté les premiers suspects, mais ce n’était pas une première et cela révèle la croissance de l’islamophobie dans le pays.
L’application Bulli Bai présentait des photos, parfois retouchées et dégradantes, d'une centaine de femmes musulmanes. Et proposait de les vendre aux enchères. Aucune transaction n’a eu lieu avant qu’elle soit retirée d'Internet, l’objectif étant surtout d’humilier ces femmes musulmanes connues.
Les profils comptaient, en effet, des militantes, avocates, une pilote de ligne, ainsi que beaucoup de journalistes.
Selon Rfi, la journaliste de radio Sayema Rahman était l’une des journalistes ciblées. «Nous avons été ciblées, car nous sommes des femmes, nous sommes musulmanes, nous avons un esprit libre et indépendant, et nous réussissons dans la vie, estime-t-elle. Nous parlons au nom des oppressés ; essayons de lutter contre les injustices».
En attendant le procès, les femmes attaquées avec leur entourage essayent de garder la tête haute. C’est ce que confie Sayema Rahman.
«Les familles et proches ne doivent pas dire à ces femmes de se taire, pour éviter d’être ciblées. Il ne faut pas restreindre leur liberté, insiste-t-elle. Au contraire, elles sont ciblées, car elles ont un impact sur la société. Alors, il faut les soutenir», ajoute la journaliste.
5 Commentaires
Muslim Women
En Janvier, 2022 (18:39 PM)Les Polythéistes Criminels
En Janvier, 2022 (19:07 PM)Maestro
En Janvier, 2022 (21:55 PM)C'esr juste de la politique rien de plus . DiviSer pour mieux régner c'est une tactique vielle comme le monde .
Mai djoulit piir li yengeulouko woutuniu adina Yalla la niu geum Yalla la niu beugue Yalla la niu yakar. Souffrir si adina sunu borom diokh niu aldjiana Lolou amoul louko geune.
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