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Les deux personnes frappées par Alexandre Benalla n'ont pas caché leur identité après leur interpellation le 1er mai place de la Contrescarpe, à Paris, affirme mardi Le Monde sur base de courriers communiqués par deux services de police au procureur de la République François Molins. Cette version contredit les déclarations du préfet de police Michel Delpuech devant la commission de l'Assemblée nationale.
Selon les courriers consultés par le quotidien, l'homme frappé par le collaborateur d'Emmanuel Macron, né en Grèce, a décliné son identité dès son arrestation. La femme a quant à elle présenté ses papiers à Philippe Mizerski, le commissaire en civil chargé d'encadrer Alexandre Benalla.
Aveux contraires du préfet
Devant la commission des lois de l'Assemblée nationale, le préfet de police Michel Delpuech avait pourtant expliqué, sous serment, que les deux individus "n'avaient pas de papiers sur eux" et avaient "déclaré de fausses identités", rappelle Le Monde.
Pas d'antécédents judiciaires
Les documents indiquent également que les deux trentenaires n'avaient pas d'antécédents judiciaires et qu'ils n'ont pas provoqué de violences "graves" et "répétées" contre les CRS, même si tous deux ont jeté des objets sur les policiers.
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