Les Américains se désengagent totalement de l’accord sur le nucléaire iranien. Leur retrait progressif a débuté en mai 2018 et s’achève désormais avec cette dernière décision de Washington annoncée mercredi 27 mai. Elle concerne cette fois-ci le secteur nucléaire civil de la République islamique.
L’accord sur le nucléaire iranien est conclu en 2015 entre l’Iran et les grandes puissances. La République islamique renonce à son programme nucléaire militaire, en contrepartie les sanctions internationales sont levées progressivement.
Mais dès l’année suivante, c’est le grand chamboulement: Donald Trump succède à Barack Obama. Le nouveau locataire de la Maison Blanche promet de mettre fin à cet accord. À partir de 2018, il met ses menaces à exécution. Il vise plusieurs secteurs, mais surtout les plus névralgiques : le pétrole et les finances.
Effrayées par des amendes qui peuvent se chiffrer en milliards de dollars, les multinationales installées depuis peu en République islamique font leurs cartons.
Coup pour coup
L’économie iranienne est étranglée, elle entre alors dans une lente agonie qui dure toujours. Européens, Russes, Chinois, tentent d’intervenir. Mais face à la « pression maximale » imposée par Donald Trump, les Iraniens finissent à leur tour par entamer un désengagement par étapes de l’accord.
Un cercle infernal où Washington et Téhéran se rendent coup pour coup. L’administration américaine annonce désormais mettre fin à des dérogations sur le secteur nucléaire civil iranien. En d’autres termes, les pays comme la Russie, actifs dans ce domaine en Iran, risquent désormais des sanctions américaines.
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