
Le classement QS prend en compte la qualité des établissements, mais aussi le coût des études. Et à ce jeu, Paris fait bien mieux que Londres ou Boston.
Les loyers astronomiques, les transports en commun bondés et en retard, les embouteillages monstres et la propreté relative des rues ne changent rien à l'affaire. Paris reste la meilleure ville au monde où étudier. Cette conclusion de la société britannique Quacquarelli Symonds (QS), qui se définit comme le plus grand réseau mondial d'information et de conseil autour de thèmes liés à l'enseignement supérieur et aux parcours professionnels, peut sembler étonnante. Mais la capitale française figure bien, pour la deuxième année consécutive, à la tête de ce palmarès qui comprend pas moins de 50 villes. Plusieurs facteurs expliquent ce classement.
Paris abrite ainsi pas moins de 17 universités qui figurent dans le top 400 de QS. C'est le cas notamment de l'École normale supérieure (28e), de Polytechnique (41e), de l'université Pierre-et-Marie-Curie (11e) et de Paris-Sud 11 (189e). Seul Londres, le dauphin de Paris dans cette étude comparative, abrite davantage d'établissements prestigieux (18).
Les États-Unis trop chers !
Mais Paris a des atouts qui la rendent très compétitive : les faibles frais d'inscription exigés par les toutes meilleures écoles ne dépassent pas 2 300 dollars en moyenne, contre 21 600 dollars à Londres ou... 42 100 dollars à Boston. Et les jeunes diplômés issus des meilleures universités semblent aussi trouver un emploi relativement plus facilement en France que dans d'autres pays. Comme quoi... Derrière Paris, Londres, Singapour, Sydney, Melbourne, Hong Kong, Boston, Montréal et Munich devraient être les cités estudiantines le plus en vue en 2014.
Comme on le voit, Boston est la seule ville américaine de ce top 10. Un palmarès étonnant, car les universités américaines continuent de truster les places d'honneur du classement des meilleurs établissements au monde. Sept des onze écoles les plus cotées de la planète se trouvent en effet aux États-Unis. Seuls Cambridge, Oxford, l'Imperial College et l'UCS de London parviennent à entrer dans cette prestigieuse ligue dans laquelle figure notamment le MIT, Harvard, Stanford, Yale ou Princeton. Les frais exorbitants exigés par les meilleurs "colleges" expliquent en grande partie le mauvais classement des villes américaines. Alors, oubliez San Francisco, New Haven ou Princeton... Et vive Paris !
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