Le Qatar quittera à partir de janvier prochain l’OPEP, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole dont il est membre depuis 57 ans, soit juste un an après sa création en 1960. Le richissime pays du Golfe veut dorénavant se concentrer sur la production gazière. Son influence au sein de l’OPEP est limitée à cause de sa faible production de pétrole et les tensions grandissent avec les autres pays du Golfe.
Le Qatar voit son avenir économique dans la production gazière. Le pays est le premier exportateur de GNL, le gaz naturel liquéfié.
L’objectif est de produire 110 millions de tonnes de gaz par an contre 77 millions actuellement. Mais la production pétrolière du Qatar au sein de l’OPEP est faible : 600 mille barils par jour. Ce qui ne justifie plus, estime officiellement l'émirat, sa présence dans l’organisation.
Mais on connaît la dégradation des relations avec le chef de file de l'OPEP. L'Arabie saoudite, soutenue par les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte a décidé en juin 2017 d’imposer au Qatar un embargo économique et politique. Riyad accuse Doha de soutenir le terrorisme et d’être trop proche de l’Iran, principale adversaire de l'Arabie saoudite dans la région.
Le Qatar participera cependant à la réunion ministérielle de l’OPEP le 6 et 7 décembre, où se décidera peut-être une réduction de l’offre du brut.
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