Aux Philippines, au lendemain du passage du typhon Mangkhut, une course contre la montre est lancée pour tenter de sauver 43 personnes ensevelies sous la boue dans leur maison, victimes d'un glissement de terrain provoqué par les pluies torrentielles. Cela se passe dans les montagnes de la cordillère philippine, à Itogon. Le bilan humain fait désormais état d'une cinquantaine de morts. Certaines zones des montagnes restent difficilement accessibles.
Avec notre correspondante à Manille, Marianne Dardard
Les opérations de secours se poursuivent dans la cordillère philippine, où plusieurs personnes sont portées disparues après le passage de Mangkhut. Des recherches rendues difficiles par des routes devenues impraticables, à cause des glissements de terrain et des inondations.
Dans la journée, le président Rodrigo Duterte s'est rendu dans la province de Cagayan, tout au nord de l'archipel, là où le typhon a touché terre. Beaucoup de maisons non construites en dur ont perdu leur toit et c'est là que le plus de personnes ont été déplacées par le typhon, 100 000 pour l'ensemble de l'île de Luzon.
Cagayan est placée en état de « calamité naturelle », tout comme les rizières en terrasses de Mayoyao, situées dans la cordillère et classées au patrimoine mondial de l'Unesco. Des rizières qui ont partout subi de gros dégâts, un mois à peine avant les récoltes.
Avant le passage du typhon, le secrétaire de l'Agriculture avait estimé à plusieurs millions d'euros les pertes potentielles pour les cultures de maïs, mais surtout de riz. Une situation qui aggrave la crise actuelle au niveau national, alors que certaines régions craignent de recevoir en retard le riz importé massivement par Manille.
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