Lors d’un vaste de coup de filet coordonné par Interpol contre les escroqueries sur internet et au téléphone, plus de 20 000 personnes ont été arrêtées depuis septembre 2019, a indiqué mercredi 9 décembre l'organisation basée en France. Selon Interpol, les criminels ont notamment profité du contexte de la pandémie de Covid-19 et des mesures de confinement.
Cette opération d'ampleur, baptisée « First Light » (« Première lueur »), a été lancée fin 2019 dans 35 pays et a permis d'effectuer plus de 10 000 perquisitions, d'interpeller 21 549 criminels présumés, opérateurs, fraudeurs et suspects de blanchiment d'argent. Cela en plus de saisir près de 154 millions de dollars de fonds illicites sur 310 comptes gelés.
Ces arrestations sont le résultat de plusieurs mois d'enquête et d'une série de « notices mauves » publiées par Interpol, qui ont permis le partage d'informations sur les modes opératoires, les objets, les dispositifs et les modes de dissimulation utilisés par les criminels.
Les suspects étaient impliqués dans plusieurs types d'arnaques en ligne, principalement de type « social engineering », consistant à manipuler des personnes afin d'obtenir leurs mots de passe ou coordonnées bancaires, précise l'organisation de coopération policière internationale dans un communiqué. Elle souligne que les criminels avaient su profiter du contexte de la pandémie.
La plupart des escroqueries concernaient des mails proposant des associations en affaires, des arnaques romantiques et sexuelles, ou du « smishing », ou « phishing » par SMS. Cette méthode d'arnaque s'opère via la messagerie de téléphonique mobile dans le but de dérober des données personnelles ou bancaires.
Faux papiers d’Interpol
À Singapour, la police a arrêté un suspect détenant des faux documents d'Interpol alors qu'il accompagnait une femme âgée à un distributeur de billets. L'enquête a révélé qu'il était lui-même victime de criminels se faisant passer pour des policiers chinois, qui lui ont fourni ces faux papiers et lui ont ordonné de confisquer les fonds de cette femme.
Ce vaste coup de filet a révélé la nature internationale de beaucoup d'arnaques, dont les auteurs sévissent souvent dans un autre pays, voire un autre continent, pour contourner la loi. L'argent récolté passe également par plusieurs pays, et des « mules » sont parfois utilisées aux fins de blanchiment, précise Interpol.
« Il est important que les pays membres gardent à l'esprit qu'ils ne sont pas seuls pour combattre ces fraudes », souligne dans le communiqué le secrétaire général de l'organisation, Jürgen Stock.
La situation sanitaire a contraint Interpol à annuler son assemblée générale annuelle, prévue ces jours-ci. Son président sud-coréen Kim Jong-yang, qui devait céder son siège, restera donc en place jusqu'à la prochaine assemblée. Le principal candidat à sa succession, le général émirati Ahmed Nasser al-Raisi, a lui été accusé de torture par un citoyen britannique.
Cette opération d'ampleur, baptisée « First Light » (« Première lueur »), a été lancée fin 2019 dans 35 pays et a permis d'effectuer plus de 10 000 perquisitions, d'interpeller 21 549 criminels présumés, opérateurs, fraudeurs et suspects de blanchiment d'argent. Cela en plus de saisir près de 154 millions de dollars de fonds illicites sur 310 comptes gelés.
Ces arrestations sont le résultat de plusieurs mois d'enquête et d'une série de « notices mauves » publiées par Interpol, qui ont permis le partage d'informations sur les modes opératoires, les objets, les dispositifs et les modes de dissimulation utilisés par les criminels.
Les suspects étaient impliqués dans plusieurs types d'arnaques en ligne, principalement de type « social engineering », consistant à manipuler des personnes afin d'obtenir leurs mots de passe ou coordonnées bancaires, précise l'organisation de coopération policière internationale dans un communiqué. Elle souligne que les criminels avaient su profiter du contexte de la pandémie.
La plupart des escroqueries concernaient des mails proposant des associations en affaires, des arnaques romantiques et sexuelles, ou du « smishing », ou « phishing » par SMS. Cette méthode d'arnaque s'opère via la messagerie de téléphonique mobile dans le but de dérober des données personnelles ou bancaires.
Faux papiers d’Interpol
À Singapour, la police a arrêté un suspect détenant des faux documents d'Interpol alors qu'il accompagnait une femme âgée à un distributeur de billets. L'enquête a révélé qu'il était lui-même victime de criminels se faisant passer pour des policiers chinois, qui lui ont fourni ces faux papiers et lui ont ordonné de confisquer les fonds de cette femme.
Ce vaste coup de filet a révélé la nature internationale de beaucoup d'arnaques, dont les auteurs sévissent souvent dans un autre pays, voire un autre continent, pour contourner la loi. L'argent récolté passe également par plusieurs pays, et des « mules » sont parfois utilisées aux fins de blanchiment, précise Interpol.
« Il est important que les pays membres gardent à l'esprit qu'ils ne sont pas seuls pour combattre ces fraudes », souligne dans le communiqué le secrétaire général de l'organisation, Jürgen Stock.
La situation sanitaire a contraint Interpol à annuler son assemblée générale annuelle, prévue ces jours-ci. Son président sud-coréen Kim Jong-yang, qui devait céder son siège, restera donc en place jusqu'à la prochaine assemblée. Le principal candidat à sa succession, le général émirati Ahmed Nasser al-Raisi, a lui été accusé de torture par un citoyen britannique.
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