
Sur la douzaine de membres de la cellule djihadiste à l'origine des attentats de Barcelone et Cambrils, neuf font partie de quatre mêmes familles. Déjà observable lors de précédentes attaques en Europe et aux Etats-Unis, ce phénomène de lien familial au sein de cellules terroristes tend à compliquer le travail des enquêteurs. Parmi les terroristes qui ont visé la Catalogne, on retrouve trois paires de frères et un trio.
Les noms Abouyaaqoub, Oukabir, Hichamy et Aalla viennent gonfler la liste des patronymes devenus tristement célèbres suite à des attentats d'envergure perpétrés sur le sol européen ou américain (Kouachi, Abdeslam, El-Bakraoui, Tsarnaev...) "La fratrie, une constante du jihadisme" Un réseau en vase clos qui s'avère difficile voire impossible à déceler.
"Entre deux frères, on ne peut pas placer un individu qui va nous donner du renseignement, ça n'est pas possible (...) Quand on est entre frères ou entre membres d'une même famille, on a la certitude qu'il n'y aura pas de trahison et qu'on se comprendra à demi-mots", expose l'écrivain et réalisateur de documentaires Michaël Prazan, interrogé par BFM TV. "Et quand on est en groupe au sein d'une cellule, on a plus de poids que si on était isolé.
C'est pourquoi la fratrie est devenue l'une des constantes du jihadisme" Communication limitée Autre avantage, la discretion. "Ca limite la communication. On n'a pas besoin de communiquer sur Internet et les terroristes savent bien qu'ils sont soumis à une surveillance accrue."
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