Le président russe Vladimir Poutine a ordonné lundi au ministère de la Défense d'entamer mardi le processus de retrait de la majeure partie des forces russes de Syrie. "La tâche qui avait été demandée à notre ministère de la Défense et aux forces armées a été globalement accomplie et j'ordonne donc au ministère de la Défense d'entamer à partir de demain le retrait de la majeure partie de nos contingents militaires de la République arabe syrienne", a dit à la télévision M. Poutine au ministre de la Défense Sergueï Choïgu.
7 Commentaires
Die
En Mars, 2016 (19:03 PM)Die
En Mars, 2016 (19:03 PM)Die
En Mars, 2016 (19:03 PM)Die
En Mars, 2016 (19:03 PM)Die
En Mars, 2016 (19:03 PM)Nico
En Mars, 2016 (19:04 PM)A Shto?
En Mars, 2016 (21:07 PM)Il s’agit là, d’une décision logique et intelligible du maître du Kremlin.
La présence de l’aviation russe en Syrie, quoi qu’on dise, n’a plus d’utilité pratique irréversible sur le terrain. L’aviation peut le faire et a les moyens costauds de le faire.
En fait, l’armée russe a passé la main des opérations tactiques à l’armée syrienne, qu’elle a rééquipée de matériels de guerre « dernier cri ».
En fait, la Russie a su moderniser l’armée de l’air syrienne en la dotant, depuis les 4 ou 6 dernières semaines, de Sukhoi (SU) 25 et 25, capables de déverser un déluge de feu sur les terroristes et de ferrer l’espace aérien syrien.
Qui plus est, les bases navales et aériennes russes, respectivement de Tartous et de Hmeimim continuent de fonctionner en plein régime, avec tous leurs dispositifs tactiques et de dissuasion. Pour information, le croiseur russe de classe Slava mouille toujours en mer de Syrie à proximité de Lattaquié, veillant ainsi au grain.
Si une partie des militaires russes quittent la Syrie et en ce moment précis, c’est parce que V.V. Poutine est déjà en avance, à mille lieux, dans ses plans stratégiques, et entrevoit les possibles configurations de la situation en Syrie.
Poutine est un grand joueur, un fin stratège et un visionnaire. Certainement, il ne perdra pas de vue la crise économique et sociale que traverse de son pays du fait des sanctions occidentales, mais je puis gager qu’il a encore une ou des cartes solides à faire valoir sur l’échiquier international.
Les Turcs sont très tentés pour une invasion militaire de la Syrie sous le prétexte de la lutte contre les Kurdes, mais les Russes ont leurs S400-Triumph installés en des points névralgiques en Syrie. Ces S400-Triumph russes, les Chinois se les achètent comme de petits pains, en ce moment précis où je griffonne ces lignes…
Qui vivra verra, non…
Lord Bajan,
CA
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