"Fermé pour révolution", "forces d'occupation dehors": près de 300.000 personnes manifestaient mardi, selon la police, à Barcelone dans le cadre d'une grève générale visant à dénoncer les violences policières ayant émaillé le référendum interdit de dimanche. "Les rues seront toujours à nous", criaient les manifestants, agitant des drapeaux séparatistes alors que différents défilés paralysaient des rues du centre.
Un porte-parole a précisé que l'estimation prenait en compte ces multiples manifestations dans la ville. Plusieurs manifestations indépendantistes ont eu lieu depuis mardi matin notamment devant le siège du Parti populaire (conservateur), au pouvoir en Espagne, et la préfecture.
Des étudiants se sont rassemblés place de l'Université, se dispersant ensuite sur différents axes de la capitale catalane. L'Espagne vit sa pire crise politique depuis 40 ans depuis que l'exécutif séparatiste catalan a décidé d'organiser ce référendum d'autodétermination en dépit de son interdiction. Des centaines de policiers sont intervenus dimanche en utilisant leurs matraques contre des militants pacifiques, massés devant les bureaux de vote.
Mardi à Barcelone, beaucoup de manifestants tenaient à garder cet esprit pacifiste. Mais devant la préfecture, le climat festif habituel n'était pas de mise. "Forces d'occupation dehors!, criaient les manifestants. La préfecture était entourée d'innombrables fourgons de la police nationale, de policiers régionaux, de pompiers locaux, qui tentent depuis le début d'éviter des débordements. Les dirigeants indépendantistes assurent avoir emporté ce référendum avec 90% des suffrages et 2,02 millions de voix sur 5,3 millions d'électeurs. Ils menacent de déclarer l'indépendance de manière unilatérale.
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Anonym
En Octobre, 2017 (18:10 PM)Participer à la Discussion