Au printemps 2021, France 24 était à bord de l'Ocean Viking, le navire de sauvetage de l'ONG SOS Méditerranée. Au large des côtes libyennes, nous avons suivi des missions de sauvetage heureuses et d'autres tragiques, tout en observant les interactions entre les autorités et l'ONG.
En Méditerranée, les années passent et rien ne change, ou presque. Sur le premier semestre de 2021, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déjà recensé deux fois plus de décès de personnes tentant de rejoindre l'Europe par la mer que sur la même période l'an dernier. Et les ONG estiment que ces chiffres sont sans doute bien en deçà de la réalité, en raison des embarcations dont on ignore tout et qui disparaissent sans laisser de traces.
Selon la convention pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Solas) datant de 1974, les États côtiers ont l'obligation légale d'organiser et d'assister les recherches en cas de signal de détresse. Pourtant, depuis 2016, des organisations civiles pallient le manque d'engagement des pays européens.
Le 21 avril dernier, l'Ocean Viking a entamé une course contre la montre en pleine tempête pour tenter de porter secours à un canot pneumatique en détresse avec près de 130 personnes à bord. Sans assistance des autorités compétentes, le navire est arrivé trop tard sur zone : l'embarcation avait déjà fait naufrage.
Quelques jours plus tard, 236 migrants, dont 119 mineurs, ont été secourus des deux canots pneumatiques à la dérive où ils se trouvaient, avant d'être acheminés vers un port sur le continent européen. Parmi ces rescapés, des hommes, des femmes et des enfants fuyant l'enfer libyen.
9 Commentaires
Pfff
En Juillet, 2021 (22:16 PM)Un peuple de sans bras inconscients et incapables.
Sarakhe Khoullé
En Juillet, 2021 (23:45 PM)Et que dire des familles qui n enseignent pas la dignité aux enfants ?
Nkhson
En Juillet, 2021 (07:14 AM)il faut un changement total des mentalités dans continent.
Aida
En Juillet, 2021 (12:32 PM)Le problème essentiel c'est qu'effectivement l'europe n'a pas à venir en aide aux migrants. Les appels de détresse dont parle le sujet concerne les navires dûment enregistrés et immatriculés. Mais pas toutes les embarcations de fortune... Ensuite ceux qui sont "miraculeusement" parvenus à destination raconte des tas de balivernes et cachent leurs conditions de vie (de survie...) dans les centres de rétention, les camps provisoires et laissent miroiter des paradis aux candidats. C'est enrichir des gens sans foi ni loi qui se livrent ainsi à de honteux trafics d'êtres humains et que personne n'arrête ni ne punit. Et les familles quinont perdu l'un des leurs dans ce désastre taisent la vérité de peur d'être stigmatisés.
Pour terminer, que dirions-nous si des centaines de pirogues débarquaient chez nous, sur nos côtes avec des dizaines, voire des centaines de miliiers de toubabs venus profiter de nos avantages sociaux....? Tels que je nous connais ce serait un tsunami de haine et de mépris qui déferlerait sur ces migrants blancs. Quant à les sauver du naufrage......
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