
Des propos de Nicolas Sarkozy tenus sur Europe 1 mercredi ont profondément choqué la famille de l'une des victimes de Mohamed Merah, Abel Chennouf. Ce militaire avait été abattu en mars 2012 par le «tueur au scooter ». Pour rappel, ce jeune radicalisé avait froidement tué trois militaires, trois enfants et un enseignant juifs à Montauban et Toulouse.
"Pardon de vous le dire, j'ai été en charge de la sécurité de la France comme ministre de l'Intérieur et Président de la République de 2002 à 2012. De 2002 à 2011, il n'y a pas eu un seul attentat en France", a lancé l'ex-président français, omettant (à dessein) de faire référence aux attaques commises par Merah à la fin de son mandat, un peu plus d'un mois avant les élections présidentielles.
"Pardon de vous le dire, j'ai été en charge de la sécurité de la France comme ministre de l'Intérieur et Président de la République de 2002 à 2012. De 2002 à 2011, il n'y a pas eu un seul attentat en France", a lancé l'ex-président français, omettant (à dessein) de faire référence aux attaques commises par Merah à la fin de son mandat, un peu plus d'un mois avant les élections présidentielles.
Dans un communiqué rédigé par ses avocats, Albert Chennouf-Meyer, le père d'Abel Chennouf, fait part de son ire et exprime sa "totale indignation à la suite des déclarations de l'ancien ministre de l'Intérieur et président de la République, Nicolas Sarkozy".
"Irrespect pour la mémoire des victimes"
"Dans le bilan qu'il présente, Nicolas Sarkozy omet à dessein de mentionner que son quinquennat s'est terminé par les tueries atroces de Mohamed Merah", fulminent Béatrice Dubreuil et Frédéric Picard.
"Ces déclarations à des fins purement électoralistes revêtent une particulière indécence à l'égard des familles" et "témoignent d'un profond irrespect pour la mémoire des victimes elles-mêmes, dont Abel Chennouf, militaire mort pour le service de la nation", concluent les avocats.
"Irrespect pour la mémoire des victimes"
"Dans le bilan qu'il présente, Nicolas Sarkozy omet à dessein de mentionner que son quinquennat s'est terminé par les tueries atroces de Mohamed Merah", fulminent Béatrice Dubreuil et Frédéric Picard.
"Ces déclarations à des fins purement électoralistes revêtent une particulière indécence à l'égard des familles" et "témoignent d'un profond irrespect pour la mémoire des victimes elles-mêmes, dont Abel Chennouf, militaire mort pour le service de la nation", concluent les avocats.
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