Un agent infiltré des Forces spéciales colombiennes a vécu parmi les FARC au camp d'Antioquia. Son récit publié par le Daily Mail vaut le détour. Le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes) se sont engagés à signer un accord de paix d'ici le 23 mars pour mettre fin au conflit, qui a impliqué guérillas d'extrême gauche, paramilitaires d'extrême droite et forces armées, sur fond de violences dues au trafic de drogue.
Les FARC peuvent compter sur l'aide de plusieurs femmes rebelles.
Combattantes au look soigné, grenades et mitrailleuse à la main, elles n'ont rien à envier à leurs homologues masculins. Il n'existe d'ailleurs aucune différence entre eux. Pire encore, elles se montrent bien plus impitoyables que les hommes.
"Elles sont sans pitié"
"Ce sont les pires", a même avoué un agent infiltré des Forces spéciales colombiennes au camp secret d'Antioquia. "Si vous êtes capturé, mieux vaut prier pour que ce soit par des hommes. Les rebelles femmes sont les plus violentes. Elles sont sans pitié et elles sont plus idéologiques que les hommes."
Aucun traitement de faveur pour elles.
Selon un rapport publié par la BBC en 2014, les rebelles femmes subissent des avortements forcés chez les FARC. La chaîne britannique avait rencontré des mamans rebelles ayant fui le groupe marxiste. Et tous leurs enfants avaient été enlevés par les guérilleros.
220.000 morts depuis 1964
Depuis 1964, le conflit entre la Colombie et les FARC a déjà coûté la vie à plus de 220.000 personnes.
"Si cette guerre se termine, il n'y aura aucun vainqueur. La politique est parfois bien plus cruelle que la guerre", conclut Juan Pablo, qui a perdu sa sa petite amie lors d'un violent combat il y a six mois.
2 Commentaires
Anonyme
En Février, 2016 (16:50 PM)Anonyme
En Février, 2016 (23:16 PM)Participer à la Discussion