Hier à Paris, le Président congolais a bénéficié du soutien de son homologue français pour l’adoption de son projet de référendum. En parrain du chef de l’Etat congolais, François Hollande a déclaré : « Le Président Sassou peut consulter son Peuple, ça fait partie de son droit, et le Peuple doit répondre ».
Le Président congolais a un soutien de taille pour son projet de référendum qu’il compte soumettre au suffrage de ses concitoyens. Hier à Paris, en marge de la visite du chef de l’Etat malien, le numéro un Français ne s’est pas fait prier pour apporter son appui à son homologue du Congo-Brazzaville. François Hollande soutient le droit du Président Denis Sassou-Nguesso à consulter son Peuple.
La conférence de presse co-animée hier avec le Président Ibrahima Boubacar Keita a servi de tribune à Hollande pour dire à propos de la prochaine consultation populaire : « Nous respectons les choix, toujours, des autorités légitimes. Le Président Sassou peut consulter son Peuple, ça fait partie de son droit, et le Peuple doit répondre ». Le Président français de poursuivre : « Ensuite, une fois que le Peuple aura été consulté, cela vaut d’ailleurs pour tous les chefs d’Etat de la planète, il faut toujours veiller à rassembler, à respecter et à apaiser ».
Dans la journée d’hier, des jeunes sont à nouveau sortis dans les quartiers de Bacongo et Makélékélé, qui alternaient l’ébullition et la désolation. Les jeunes manifestants ont tenté, comme ce mardi, de dresser des barricades, avant d’être chassés par la police à coups de gaz lacrymogènes et de tirs de sommations. Le même schéma s’est reproduit à plusieurs reprises hier. Toutefois, aucun heurt n’a été noté, mais de la crainte chez les populations locales.
Lors d’un point de presse, le Front républicain pour le respect constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad), la plateforme opposée au référendum du 25 octobre 2015, a dénoncé «un usage disproportionné de la force». La structure a aussi lancé un appel au calme à l’endroit des policiers. Une heure plus tôt, six opposants membres du Frocad, qui devaient prendre part à ce face-à-face avec la presse, ont été interpellés par la police durant environ une heure et demie avant d’être relâchés.
La modification du mandat présidentiel est l’aspect du projet de référendum qui fait le plus débat au Congo. La contestation de celle-ci a provoqué, ce mardi, la mort de 4 personnes et fait 10 blessés dont trois graves. En cas d’adoption du texte, le mandat présidentiel sera réduit de sept à cinq ans, mais il deviendra renouvelable deux fois.
La limite d’âge, qui est fixée actuellement à 70 ans, disparaît. Ces modifications sur lesquelles l’opposition s’appuie pour dénoncer un «coup d’Etat constitutionnel», permettraient au Président Denis Sassou-Nguesso, âgé de 72 ans, de briguer un troisième mandat. <8>[email protected]
Le Président congolais a un soutien de taille pour son projet de référendum qu’il compte soumettre au suffrage de ses concitoyens. Hier à Paris, en marge de la visite du chef de l’Etat malien, le numéro un Français ne s’est pas fait prier pour apporter son appui à son homologue du Congo-Brazzaville. François Hollande soutient le droit du Président Denis Sassou-Nguesso à consulter son Peuple.
La conférence de presse co-animée hier avec le Président Ibrahima Boubacar Keita a servi de tribune à Hollande pour dire à propos de la prochaine consultation populaire : « Nous respectons les choix, toujours, des autorités légitimes. Le Président Sassou peut consulter son Peuple, ça fait partie de son droit, et le Peuple doit répondre ». Le Président français de poursuivre : « Ensuite, une fois que le Peuple aura été consulté, cela vaut d’ailleurs pour tous les chefs d’Etat de la planète, il faut toujours veiller à rassembler, à respecter et à apaiser ».
Dans la journée d’hier, des jeunes sont à nouveau sortis dans les quartiers de Bacongo et Makélékélé, qui alternaient l’ébullition et la désolation. Les jeunes manifestants ont tenté, comme ce mardi, de dresser des barricades, avant d’être chassés par la police à coups de gaz lacrymogènes et de tirs de sommations. Le même schéma s’est reproduit à plusieurs reprises hier. Toutefois, aucun heurt n’a été noté, mais de la crainte chez les populations locales.
Lors d’un point de presse, le Front républicain pour le respect constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad), la plateforme opposée au référendum du 25 octobre 2015, a dénoncé «un usage disproportionné de la force». La structure a aussi lancé un appel au calme à l’endroit des policiers. Une heure plus tôt, six opposants membres du Frocad, qui devaient prendre part à ce face-à-face avec la presse, ont été interpellés par la police durant environ une heure et demie avant d’être relâchés.
La modification du mandat présidentiel est l’aspect du projet de référendum qui fait le plus débat au Congo. La contestation de celle-ci a provoqué, ce mardi, la mort de 4 personnes et fait 10 blessés dont trois graves. En cas d’adoption du texte, le mandat présidentiel sera réduit de sept à cinq ans, mais il deviendra renouvelable deux fois.
La limite d’âge, qui est fixée actuellement à 70 ans, disparaît. Ces modifications sur lesquelles l’opposition s’appuie pour dénoncer un «coup d’Etat constitutionnel», permettraient au Président Denis Sassou-Nguesso, âgé de 72 ans, de briguer un troisième mandat. <8>[email protected]
7 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (19:07 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (20:22 PM)Les français vont nous sucer à mort
Xeme
En Octobre, 2015 (21:12 PM)Sassou Ngesso est bien entrain de valider la modification de la constitution pour continuer de rester au pouvoir jusqu'à quand il le voudra. Et il le fait en tuant, tout comme il avait tué des congolais pour arriver au pouvoir contre Koléla (un autre des loges). Et la France de Hollande soutient. Et tant pis pour la démocratie congolaise. Tant pis pour ses morts. Hollande comme Sassou n'en ont cure, dés lors que le pouvoir d'un légionnaire trouve un subterfuge, même sanguinolent, pour se pérenniser. Et le plus bizarre c'est la manière par laquelle la majorité de la presse traite le sujet. Aucune condamnation ferme. Aucun soutien au peuple congolais.
Mais quand est ce que l'Afrique va se réveiller des méthodes des légionnaires ?
Bidje
En Octobre, 2015 (00:14 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (06:48 AM)C'est aux congolais de se prendre en charge.
Ils n'ont pas besoin de Hollande ni de personne d'autre pour faire leur choix.
Et ils peuvent lui demander d'aller au diable avec son avis (pour rester poli!).
Rew
En Octobre, 2015 (10:24 AM)Swiss Diaspora
En Octobre, 2015 (13:03 PM)Participer à la Discussion