Gavin Newsom reste gouverneur de Californie, l’État le plus peuplé et le plus riche des États-Unis. Moins d'une heure après la fermeture des bureaux de vote ce mardi 14 septembre, le « non » obtenait plus de 66% des voix après dépouillement de plus de 60% des bulletins déjà comptabilisés, selon CNN et NBC. Le démocrate devait l'emporter avec la majorité absolue pour éviter la révocation. C’est une victoire pour Gavin Newsom, mais aussi pour l’exécutif et le président Joe Biden, venu le soutenir à la veille du vote.
Avec notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin
Il n’y a même pas eu de suspense. Dès les premiers sondages sortis des urnes, il était assez clair que la Californie allait rester démocrate, comme c’est traditionnellement le cas. Pari gagné pour le gouverneur Newsom, dont la politique très stricte contre le coronavirus avait d’abord été critiquée avant d’être, semble-t-il, considérée comme efficace face à la montée en puissance du variant Delta.
Pari gagnant pour l’exécutif ensuite qui avait choisi de nationaliser l’enjeu du scrutin avec le soutien de la vice-présidente californienne Kamala Harris d’abord, puis du président Joe Biden en personne, venu dénoncer le trumpisme des adversaires républicains de Gavin Newsom lors de l’ultime réunion de campagne lundi soir 13 septembre.
« Faîtes attention aux fraudes électorales »
Pari perdant en revanche pour les Républicains, dont le très conservateur et outrancier animateur radio soutenu par Donald Trump, Larry Elder. Avant même le vote, celui-ci avait dénoncé des tricheries, sans aucune preuve et sans élément concret, comme l’avait fait l’ancien président lors de l’élection présidentielle de l’an dernier.
Les bureaux de vote n’avaient même pas encore ouvert en Californie que déjà sur Fox News, les commentateurs conservateurs criaient déjà a la fraude électorale depuis plusieurs semaines, sans aucun fondement, rapporte notre correspondant à San Francisco, David Thomson.
Avec notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin
Il n’y a même pas eu de suspense. Dès les premiers sondages sortis des urnes, il était assez clair que la Californie allait rester démocrate, comme c’est traditionnellement le cas. Pari gagné pour le gouverneur Newsom, dont la politique très stricte contre le coronavirus avait d’abord été critiquée avant d’être, semble-t-il, considérée comme efficace face à la montée en puissance du variant Delta.
Pari gagnant pour l’exécutif ensuite qui avait choisi de nationaliser l’enjeu du scrutin avec le soutien de la vice-présidente californienne Kamala Harris d’abord, puis du président Joe Biden en personne, venu dénoncer le trumpisme des adversaires républicains de Gavin Newsom lors de l’ultime réunion de campagne lundi soir 13 septembre.
« Faîtes attention aux fraudes électorales »
Pari perdant en revanche pour les Républicains, dont le très conservateur et outrancier animateur radio soutenu par Donald Trump, Larry Elder. Avant même le vote, celui-ci avait dénoncé des tricheries, sans aucune preuve et sans élément concret, comme l’avait fait l’ancien président lors de l’élection présidentielle de l’an dernier.
Les bureaux de vote n’avaient même pas encore ouvert en Californie que déjà sur Fox News, les commentateurs conservateurs criaient déjà a la fraude électorale depuis plusieurs semaines, sans aucun fondement, rapporte notre correspondant à San Francisco, David Thomson.
« Faîtes attention aux fraudes électorales en Californie parce qu’elles n’auront pas seulement des conséquences pour cet État mais pour toutes les élections à venir ! », a ainsi averti une présentatrice de la chaîne conservatrice.
Menace pour la démocratie
Le message des conservateurs est simple : dans ce referendum de révocation, le démocrate Gavin Newsom ne pouvait sauver son siège de gouverneur de Californie qu’en trichant. Stratégie identique à celle de Donald Trump durant la présidentielle, mais appliquée à l’échelon local.
Depuis sa résidence de Floride, l’ancien président a d'ailleurs multiplié les communiqués dénonçant une « élection totalement truquée en Californie ». Une rhétorique reprise en boucle par Larry Elder : « À mon avis, tout montre que la présidentielle de 2020 était pleine de magouilles et je crains qu’ils fassent pareil cette fois-ci encore. »
Dans cette Californie, bastion démocrate par excellence, il était difficile d’imaginer une victoire républicaine. Mais Larry Elder a menacé de recourir aux tribunaux. « Seuls les perdants crient à la fraude électorale », a écrit un éditorialiste du Los Angeles Times, qui voit dans ces accusations fallacieuses une grave menace pour la démocratie.
Le message des conservateurs est simple : dans ce referendum de révocation, le démocrate Gavin Newsom ne pouvait sauver son siège de gouverneur de Californie qu’en trichant. Stratégie identique à celle de Donald Trump durant la présidentielle, mais appliquée à l’échelon local.
Depuis sa résidence de Floride, l’ancien président a d'ailleurs multiplié les communiqués dénonçant une « élection totalement truquée en Californie ». Une rhétorique reprise en boucle par Larry Elder : « À mon avis, tout montre que la présidentielle de 2020 était pleine de magouilles et je crains qu’ils fassent pareil cette fois-ci encore. »
Dans cette Californie, bastion démocrate par excellence, il était difficile d’imaginer une victoire républicaine. Mais Larry Elder a menacé de recourir aux tribunaux. « Seuls les perdants crient à la fraude électorale », a écrit un éditorialiste du Los Angeles Times, qui voit dans ces accusations fallacieuses une grave menace pour la démocratie.
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