A moins de six mois de son départ du pouvoir, François Hollande a marqué « sa détermination à honorer l’ensemble des engagements pris » par la France en faveur des populations « victimes de persécutions, de guerres et du terrorisme », selonl’Elysée, et ce, même au-delà de son quinquennat.
« Rappelant l’attachement indéfectible de la France au droit d’asile, le président a marqué sa détermination à honorer l’ensemble des engagements pris pour aider les populations dans le monde victimes de persécutions, de guerres et du terrorisme », a indiqué la présidence de la République dans un communiqué, à l’issue de la rencontre entre le chef de l’Etat et le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.
Engagé jusqu’en 2018
« L’effort de 200 millions d’euros pour la période 2016-2018 en faveur des réfugiés syriens sera notamment respecté », a précisé l’Elysée, au bénéfice des agences des Nations unies et des pays voisins de la Syrie « les plus exposés », en particulier le Liban.
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François Hollande a aussi « confirmé que la France prenait toute sa part à la réalisation des objectifs européens de relocalisation et de réinstallation des réfugiés ». Le président a par ailleurs « souligné l’engagement de la France aux côtés des Nations unies afin de permettre l’acheminement de l’aide aux populations, partout où il est nécessaire ». Il a rappelé que « l’amélioration de la situation humanitaire était une des conditions sine qua non à l’amorce d’un processus politique crédible ».
Concernant la situation en Afrique, notamment dans la région du lac Tchad, en Centrafrique et au Soudan, François Hollande et Filippo Grandi « ont insisté sur la nécessité de consacrer davantage de moyens pour le développement des pays les plus vulnérables et appelé à la pleine mobilisation des instruments européens ».
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