Pourquoi prendre la parole aujourd’hui?
Avant toute chose, je veux dire que je parle en mon nom personnel, je ne suis mandaté par personne. Pierre Péan, que je connais depuis vingt ans, est venu me voir pour son enquête sur Alexandre Djouhri et, de fil en aiguille, nous avons un peu parlé de quelqu’un que je connais bien, Dominique de Villepin. Depuis quelques jours, j’observe, je lis et j’entends les commentaires de ce dernier sur l’enquête de Pierre Péan. Trop, c’est trop. À 66 ans, j’en ai assez des donneurs de leçon et des leçons de morale… J’ai décidé de jeter à terre ma tunique de Nessus, cet habit qui me porte malheur et que je n’ai jamais mérité.
Dans le livre de Pierre Péan, vous racontez comment Villepin vous a déçu…
J’ai travaillé avec Dominique pendant des années. Nous avons été très proches, comme on peut être proche d’un ami, de quelqu’un que l’on connaît intimement. Et puis, fin 2005, brutalement, il m’a chassé. Oui, il m’a déçu. N’est pas de Gaulle qui veut. L’entendre donner des leçons, lui que je connais de l’intérieur, m’exaspère.
À quand remonte votre première rencontre?
En mars 1997, le jour de l’enterrement de mon maître, Jacques Foccart, Dominique de Villepin m’appelle et me dit qu’il m’attend le soir même dans son bureau. Ce soir-là, à l’Elysée, il y a Jacques Chirac. Le président me demande de reprendre le flambeau avec Villepin… Et souhaite que je l’initie à ce que nous faisions avec le "Doyen", comme j’appelais Foccart.
C’est-à-dire?
Pendant trente ans, Jacques Foccart a été en charge, entre autres choses, des transferts de fonds entre les chefs d’État africains et Jacques Chirac. Moi-même, j’ai participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac, en personne, à la mairie de Paris.
«Il n’y avait jamais moins de 5 millions de francs»
Directement?
Oui, bien sûr. C’était toujours le soir. "Il y a du lourd?" demandait Chirac quand j’entrais dans le bureau. Il m’installait sur un des grands fauteuils bleus et me proposait toujours une bière. Moi qui n’aime pas la bière, je m’y suis mis. Il prenait le sac et se dirigeait vers le meuble vitré au fond de son bureau et rangeait lui-même les liasses. Il n’y avait jamais moins de 5 millions de francs. Cela pouvait aller jusqu’à 15 millions. Je me souviens de la première remise de fonds en présence de Villepin. L’argent venait du maréchal Mobutu, président du Zaïre. C’était en 1995. Il m’avait confié 10 millions de francs que Jacques Foccart est allé remettre à Chirac. En rentrant, le "Doyen" m’avait dit que cela s’était passé "en présence de Villepinte", c’est comme cela qu’il appelait Villepin. Foccart ne l’a jamais apprécié… Et c’était réciproque.
Pourquoi?
En 1995, Juppé et Villepin se sont opposés à ce que Foccart occupe le bureau du 2, rue de l’Élysée, qui était son bureau mythique du temps de De Gaulle et Pompidou. Le "Doyen" en avait été très amer. Il avait continué à apporter les fonds, mais il avait été humilié.
À combien évaluez-vous les remises d’argent de Foccart venant d’Afrique?
ncalculable! À ma connaissance, il n’y avait pas de comptabilité. Plusieurs dizaines de millions de francs par an. Davantage pendant les périodes électorales.
Jacques Chirac, accusé par Jean- Claude Méry dans sa fameuse cassette d’avoir vu une remise de 5 millions de francs, a toujours démenti tout cela…
Je sais ce que je dis. Je sais ce que j’ai fait.
«À l’approche de la campagne présidentielle de 2002, Villepin m’a carrément demandé "la marche à suivre"»
Que faites-vous donc à partir de 1997, à la mort de Foccart, avec Dominique de Villepin?
Je l’ai présenté aux chefs d’État africains. Au début, ils se sont étonnés de devoir traiter avec Villepin, qui avait déjà son discours officiel sur la "moralisation"… Je leur ai dit que c’était une décision du "Grand", autrement dit de Chirac. Je dois dire que Villepin s’y est bien pris avec eux. Que le courant est bien passé. Il a su y faire… Il m’appelait "camarade" et s’est mis à m’offrir du whisky pur malt de 1963.
Et les remises de valises ont continué?
Elles n’ont jamais cessé. À l’approche de la campagne présidentielle de 2002, Villepin m’a carrément demandé "la marche à suivre". Il s’est même inquiété. C’est sa nature d’être méfiant. Je devais me présenter à l’Élysée sous le nom de "M. Chambertin", une de ses trouvailles. Pas question de laisser de traces de mon nom. Par mon intermédiaire, et dans son bureau, cinq chefs d’État africains - Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), Denis Sassou Nguesso(Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) - ont versé environ 10 millions de dollars pour cette campagne de 2002.
Alors que ces fonds en liquide ne figurent sur aucun compte officiel, que les fonds secrets avaient été supprimés par Lionel Jospin, que l’affaire Elf avait mis en lumière les fortunes occultes des chefs d’État africains…
C’est l’exacte vérité. Un exemple qui ne s’invente pas, celui des djembés (des tambours africains). Un soir, j’étais à Ouagadougou avec le président Blaise Compaoré. Je devais ramener pour Chirac et Villepin 3 millions de dollars. Compaoré a eu l’idée, "connaissant Villepin comme un homme de l’art", a-t-il dit, de cacher l’argent dans quatre djembés. Une fois à Paris, je les ai chargés dans ma voiture jusqu’à l’Élysée. C’est la seule fois où j’ai pu me garer dans la cour d’honneur! C’était un dimanche soir et je suis venu avec un émissaire burkinabais, Salif Diallo, alors ministre de l’Agriculture. Je revois Villepin, sa secrétaire, Nadine Izard, qui était dans toutes les confidences, prendre chacun un djembé, devant les gendarmes de faction… Les tams-tams étaient bourrés de dollars. Une fois dans son bureau, Villepin a dit : "Blaise déconne, c’est encore des petites coupures!"
«Lors des grandes remises de fonds, j’étais attendu comme le Père Noël»
Comment écoulait-il ces fonds? Pierre Péan a demandé à Éric Woerth, trésorier de la campagne de 2002, qui n’a jamais eu vent de ces espèces…
Je ne sais pas ce que Chirac et Villepin en faisaient. C’est leur problème.
Vous dites que Laurent Gbagbo aussi a financé la campagne de Jacques Chirac en 2002…
Oui. Il m’avait demandé combien donnait Omar Bongo, et j’avais dit 3 millions de dollars. Laurent Gbagbo m’a dit : "On donnera pareil alors." Il est venu à Paris avec l’argent. Nous nous sommes retrouvés dans sa suite du Plaza Athénée. Nous ne savions pas où mettre les billets. J’ai eu l’idée de les emballer dans une affiche publicitaire d’Austin Cooper. Et je suis allé remettre le tout à Villepin, à l’Élysée, en compagnie d’Eugène Allou, alors directeur du protocole de Laurent Gbagbo. Devant nous, Villepin a soigneusement déplié l’affiche avant de prendre les billets. Quand on sait comment le même Villepin a ensuite traité Gbagbo, cela peut donner à réfléchir…
Jacques Chirac était-il au courant de toutes les remises d’espèces?
Bien sûr, tant que Villepin était en poste à l’Élysée. Lors des grandes remises de fonds, j’étais attendu comme le Père Noël. En général, un déjeuner était organisé avec Jacques Chirac pour le donateur africain, et ensuite, la remise de fonds avait lieu dans le bureau du secrétaire général. Une fois, j’étais en retard. Bongo, qui m’appelait "fiston" et que j’appelais "papa", m’avait demandé de passer à 14h 45. Nadine, la secrétaire de Villepin, est venue me chercher en bas et m’a fait passer par les sous-sols de l’Élysée. J’avais un gros sac de sport contenant l’argent et qui me faisait mal au dos tellement il était lourd. Bongo et Chirac étaient confortablement assis dans le bureau du secrétaire général de l’Élysée. Je les ai salués, et je suis allé placer le sac derrière le canapé. Tout le monde savait ce qu’il contenait. Ce jour-là, j’ai pensé au Général, et j’ai eu honte.
«Dominique est quelqu’un de double»
Après la réélection de 2002, Villepin a quitté l’Élysée pour le ministère des Affaires étrangères. Avec qui traitiez-vous?
Toujours avec lui. Cela a continué quand il est passé au Quai d’Orsay, à l’Intérieur, et aussi quand il était à Matignon. Place Beauvau, un nouveau "donateur", le président de Guinée équatoriale Obiang NGuéma, a voulu participer. J’ai organisé un déjeuner au ministère de l’Intérieur, en présence du président sénégalais Abdoulaye Wade et son fils Karim, au cours duquel Obiang NGuéma a remis à Villepin une mallette contenant un million et demi d’euros. Parfois, Dominique sortait directement l’argent devant nous, même si je venais accompagné d’un Africain, et, sans gêne, il rangeait les liasses dans ses tiroirs. Pour l’anecdote, je lui laissais parfois la mallette sans qu’il l’ouvre en lui donnant le code de la serrure… Une autre fois, lorsqu’il était à Matignon, Villepin s’impatientait parce que l’ambassadeur du Gabon était en retard. Il est finalement arrivé tout essoufflé avec un sac contenant 2 millions d’euros. "C’est lourd", disait-il… en frôlant l’infarctus.
À cette époque, en pleine affaire Clearstream, Dominique de Villepin a toujours évoqué les consignes présidentielles de "moralisation de la vie publique"…
Oui, en public, il a toujours eu ce discours. Dominique est quelqu’un de double. Un individu à deux faces. Pendant toute la période Clearstream, à plusieurs reprises, il était euphorique. "On va bourrer le nabot", disait-il en parlant de Nicolas Sarkozy. Il était certain, pendant des mois, que l’affaire Clearstream allait tuer politiquement son rival. Au total, après qu’il eut quitté l’Élysée, j’estime avoir remis à Villepin, en direct, une dizaine de millions de dollars. Et, outre cet argent liquide, je lui ai remis des "cadeaux"…
Quel genre?
Je me souviens d’un bâton du maréchal d’Empire, qui lui avait été offert par Mobutu. Bongoet Gbagbo lui ont aussi offert de superbes masques africains. Bongo lui a offert des livres rares, des manuscrits de Napoléon… Chirac a reçu des cadeaux splendides, aussi. Je me souviens d’une montre Piaget offerte par Bongo, qui devait réunir environ deux cents diamants. Un objet splendide, mais difficilement portable en France…
Comment savez-vous cela?
J’avais accès au gestionnaire du compte parisien d’Omar Bongo, et il m’est arrivé d’aider certaines personnes proches de Dominique, qui en avaient besoin. Avec "papa", nous avions un code: entre nous, nous appelions Villepin "Mamadou", parce qu’autrefois un secrétaire général du président gabonais se prénommait ainsi. Il me suffisait de dire : "Papa, 'Mamadou' a besoin de quelque chose." Et Omar Bongo me disait de faire le nécessaire.
«Grâce à son ingratitude, je suis allé voir Nicolas Sarkozy»
Vous disiez que les remises d’espèces ont continué quand Villepin était à Matignon...
Bien sûr. Les présidents africains avaient dans la tête que Villepin allait préparer la présidentielle. Omar Bongo, place Beauvau, lui avait dit : "Dominique, entends-toi avec Nicolas." Et Villepin lui avait ri au nez et lui avait répondu : "J’irai à Matignon, puis à l’Élysée." Il avait un sentiment de toute-puissance à cette époque. Je me souviens d’un jour, au Quai d’Orsay, où sa secrétaire m’appelle en urgence. "Camarade, un double whisky aujourd’hui, la ration John Wayne", me lance Dominique dans son bureau. Il avait quelque chose à me dire : "Aujourd’hui, j’ai atteint l’âge du général de Gaulle le jour de l’appel du 18 juin, j’ai 49 ans, Robert! Je serai l’homme du recours!" Il a prononcé plusieurs fois cette phrase – "Je serai l’homme du recours" – en imitant la voix du Général. En rentrant chez moi, j’ai dit à ma femme qu’il y avait peut-être un problème…
Comment cela s’est-il arrêté et pourquoi?
Fin 2005, la dernière semaine de septembre. Nadine, sa secrétaire, m’appelle selon le code : "Nous allons acheter des fleurs." Cela voulait dire que l’on se retrouve devant le Monceau Fleurs du boulevard des Invalides. Elle venait me chercher en voiture pour m’amener à Matignon. Ce jour-là, elle m’a fait entrer par l’arrière et m’a laissé dans le pavillon de musique. Villepin m’a fait attendre une demi-heure. J’ai tout de suite eu l’intuition qu’il y avait un problème.
Que s’est-il passé?
Il est arrivé et a lancé un drôle de "Alors, camarade, ça va?", avant de m’expliquer : "L’argent de Sassou, de Bongo, de tous les Africains, sent le soufre. C’est fini", a-t-il poursuivi… Je me souviens de sa phrase : "Si un juge d’instruction vous interroge, vous met un doigt dans le cul, cela va mal finir." Il parle exactement comme cela. Je l’ai bien regardé. Je lui ai dit qu’il m’emmerdait et je suis parti en serrant la mâchoire. Il m’a couru après en disant "camarade, camarade!", m’a rappelé cinq ou six fois dans les jours qui ont suivi. J’avais décidé que ce n’était plus mon problème. Grâce à son ingratitude, je suis allé voir Nicolas Sarkozy.
Comment cela?
Nicolas Sarkozy m’a écouté, je lui ai raconté tout ce que je vous raconte aujourd’hui. Même lui, il m’a paru étonné. Je l’entends encore me demander : "Mais qu’est-ce qu’ils ont fait de tout cet argent, Robert ?" Il m’a dit aussi : "Ils t’ont humilié comme ils m’ont humilié, mais ne t’inquiète pas, on les aura." Je l’ai revu la semaine suivante. Nicolas Sarkozy m’a dit : "Robert, là où je suis, tu es chez toi", et m’a demandé de travailler pour lui, mais sans le système de financement par "valises".
«L’argent d’Omar Bongo a payé le loyer pendant des années»
Les financements africains auraient-ils cessé pour la campagne de 2007? Difficile à croire… D’autant que Sarkozy, à peine élu, s’est rendu au Gabon et a annulé une partie de la dette gabonaise…
Je dis ce que je sais. Ni Omar Bongo ni aucun autre chef d’État africain, par mon intermédiaire, n’a remis d’argent ni à Nicolas Sarkozy ni à Claude Guéant.
Vous étiez proche de Laurent Gbagbo, vous n’avez pas été invité à l’intronisation d’Alassane Ouattara…
Laurent Gbagbo est un ami de trente ans. Il m’a raccroché au nez la dernière fois que je l’ai appelé. J’étais dans le bureau de Claude Guéant et c’était dans les derniers jours avant sa destitution… Il ne voulait plus prendre ni Sarkozy ni Obama au téléphone. Il ne voulait rien entendre et m’a dit : "C’est la dernière fois que je te parle." Par la suite, tout le monde le sait, Alain Juppé m’a fait enlever de la liste des invités pour l’intronisation de Ouattara.
Vous en voulez à Alain Juppé…
Lui aussi me fait sourire quand je l’entends donner des leçons de morale. Je vais finir par cette histoire qui remonte à 1981. Alain Juppé a pris la tête du Club 89, un cercle de réflexion de chiraquiens qui s’est installé dans de superbes locaux de l’avenue Montaigne. C’est moi qui ai signé le bail du loyer, qui était de 50.000 francs mensuels, une somme pour l’époque. D’ailleurs, le téléphone du 45, avenue Montaigne était à mon nom! L’argent d’Omar Bongo a payé le loyer pendant des années, entre 1981 et 1992. Les espèces du président gabonais ont fait vivre les permanents pendant des années… Le secrétaire général du Club 89, Alain Juppé, ne pouvait pas l’ignorer. Je sais qu’aujourd’hui tout le monde a la mémoire qui flanche. Moi, pas encore.
64 Commentaires
Peeeeeeeeee
En Septembre, 2011 (12:18 PM)Sarko
En Septembre, 2011 (12:22 PM)prouvez que vous avez des cervelles!!!
Reply_author
En Août, 2022 (15:05 PM)Patisco
En Septembre, 2011 (12:23 PM)Vive wade et ses allie 75% au premier Mbeuge beuré Mbarre bagne beuré
Ndiaganiao
En Septembre, 2011 (12:26 PM)Vive wade et ses allie 75% au premier Mbeuge beuré Mbarre bagne beuré
Ndiaganiao
En Septembre, 2011 (12:30 PM)Vive wade et ses allie 75% au premier Mbeuge beuré Mbarre bagne beuré
Mon Avis
En Septembre, 2011 (12:30 PM)ON PEUT BIEN PENSER QUE LA MEME CHOSE SOIT POSSIBLE AVEC UN AUTRE.
MAIS BON... AVEC UN AVOCAT LOUCHE COMME ROBERT BOURGI...
YALLA REKKA KHAM.
Au Secours
En Septembre, 2011 (12:30 PM)Par conséquent, il est complice de rang international.
Il sera classé au même rang que les présidents cités.
Ndiaganiao
En Septembre, 2011 (12:32 PM)Vive wade et ses allie 75% au premier Mbeuge beuré Mbarre bagne beuré
Ximperatore
En Septembre, 2011 (12:38 PM)On se rappelle encore des dernières révélations de khadafi sur sarko...alors à d'autres !
Les africains n'ont que ceux qu'ils méritent,ils ne s'aiment pas entre eux,se nuisent les uns et les autres,et une fois au pouvoir ne pensent qu'à s'enrichir et à y rester le plus longtemps,au détriment de leur peuple.
Qu'Allah fasse justice amin...
Leuz
En Septembre, 2011 (12:40 PM)Leuk
En Septembre, 2011 (12:40 PM)Frettt
En Septembre, 2011 (12:50 PM)Moi
En Septembre, 2011 (12:51 PM)Momla
En Septembre, 2011 (12:52 PM)Get
En Septembre, 2011 (12:55 PM)Nandité
En Septembre, 2011 (12:59 PM)Ecoeure.....
En Septembre, 2011 (12:59 PM)Verite
En Septembre, 2011 (13:14 PM)Batch
En Septembre, 2011 (13:15 PM)contre ces genres d'emergumènes qui ont participé au pillage et à la destabilisation de nos etats.
Neverland
En Septembre, 2011 (13:15 PM)La Princesse
En Septembre, 2011 (13:25 PM)Scienceur
En Septembre, 2011 (13:26 PM)Mossi
En Septembre, 2011 (13:26 PM)Ce Bourgi n'est rien d'autre qu'un grand menteur et même un traitre car pourquoi attendre aujourd'hui pour raconter cette histoire qui date de 1985 en 2OO2.
En citant Wade dans ses mensonges, pourquoi, n'a-t-il pas dit le montant que ce dernier lui remettait pour Jacques Chirac dès l'instant qu'il chiffre le montant que lui remettaient tous les autres chef d'Etat impliqués dans cette sombre affaire.
Cela prouve que Wade ne lui a rien remis comme étant un quelconque soutien à la campagne de Jacques Chirac.
Wade
En Septembre, 2011 (13:27 PM)La Princesse
En Septembre, 2011 (13:31 PM)Hé Babylon
En Septembre, 2011 (13:34 PM)Guérane
En Septembre, 2011 (13:35 PM)Voila
En Septembre, 2011 (13:36 PM)Gadlu
En Septembre, 2011 (13:42 PM)Deug
En Septembre, 2011 (13:46 PM)Et wade dans tout cela sal traître comme les autres.
La Honte
En Septembre, 2011 (13:48 PM)Bour Gis
En Septembre, 2011 (13:48 PM)Il est vendu comme les autres Presidents, ce qui est regretable ce n'est pas de perdre tout cet argent que nos pauvres pasys peuventg encore utiliser pour se nourir et s'eduquer. MAIS LA GRAND PERTE EST CELLE DE VIE HUMAINE PAR LES Franciais avec LA COMPLICITE DES des Presidents AFRCAINS,
JE VEUX DIRE CHIRAC A TUE THOMAS SANKARA
SANKARA ET BCP D;AUTRES CONTINUENET DE DISPARAITRE PAR CES INTERETS DE LA FRANCEORCHESTRE PAR BONHO ET SES FRERES
LA HONTE
Toto24
En Septembre, 2011 (13:54 PM)Il faut ke les pays africains cités s'arment enfin de courage et émettent des mandats d'arrêt à l'encontrre de ce plouc.
Dank
En Septembre, 2011 (14:03 PM)Non, ce n'est pas pareil car Allex Segura a travaillé pendant 5 ans à soutenir l'économie sénégalais en tant que fonctionnaire du Fmi alors que Sarkozy Nicolas, le président de la république française est loin d'être cité dans cette affaire mensongère de Bourgi, inventée de toutes pièces pour faire plaire aux détracteurs de Me Wade.
Bourgi est un menteur fieffé ou invétéré, pareil pour Idrissa Seck.
Et plus Wade n'est ni un corrupteur encore moins un corrompu parce qu'il est honnête, digne et même trop généreux.
Jarajef Peulh
En Septembre, 2011 (14:42 PM)Qu ´Allah nous aide et protége notre peuple. Ces révélations de Bourgi sont trés sérieuses, faut pas qu´on les prenne á la légére.
Asdfgh
En Septembre, 2011 (14:43 PM)Icpjv
En Septembre, 2011 (14:59 PM)C'est clair comme de l'eau de source: Bongo endette son pays, vole l'argent et finance la campagne Chirac; ce dernier gagne les élections et efface tout de suite la dette du Gabon. Dans les 2 cas, ce sont les peuples gabonnais et français qui payent. Et ça se passe comme ça avec tous les pays de la Fançafrique. Chirac a quitté le pouvoir et va être jugé mais Bongo lui est trop "grand" pour être jugé par les gabonnais; résultat, il a manoeuvré pour rester au pouvoir jusqu'à la mort. Comme le font actuellement Wade, Sassou, Biya, Compaoré, Obiang Nguéma....
C'est un cercle vicieux que seuls les peuples peuvent briser: On déjà réussi à le faire la Tunisie, l'Egypte, la Cote d'Ivoire. C'est aujourd'hui la seule voie de salut pour nous. Le Sénégal doit se préparer à chasser Wade et sa famille du pouvoir, les juger et récupérer ses biens.
Mandela Sow
En Septembre, 2011 (15:07 PM)Dembel
En Septembre, 2011 (15:14 PM)Bourgi dit:
"Pendant trente ans, Jacques Foccart a été en charge, entre autres choses, des transferts de fonds entre les chefs d’État africains et Jacques Chirac. Moi-même, j’ai participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac, en personne, à la mairie de Paris."
Foccart etant mort en 1997, ces remises de mallettes a Chirac depuis 30 ans par Foccart auraient donc eu lieu depuis 1967 ? Impossible puisque Chirac n' a acede a la presidence qu' en 1995 et qu' il ne pouvait les recevoir pour ses predecesseurs avec qui il n' a jamais ete en odeur de saintete, ni avec Gisard et moins encore avec Miterrrand.
Il dit d' ailleurs, se contredisant:
" Je me souviens de la première remise de fonds en présence de Villepin. ...C’était en 1995."Donc avec Chirac ce n' etait pas depuis 30 ans. C' est clair, contrairement a ce qu' il a declare au debut.
Ensuite l' histoire des 4 djembes de Campaore bourres d' argent (3 millions de dollars).Il dit:
" Je revois Villepin, sa secrétaire, Nadine Izard, qui était dans toutes les confidences, prendre chacun un djembé ...".
Alors Villepin et sa secretaire auraient pris chacun un djembe sur les 4. Ou sont donc passes les 2 autres?
Trop de mensonges, trop d' incoherences.
Le probleme, disait mon pere , c' est qu' avec les mensonges quand on en fait un il en faudrait faire 7 autres pour essayer de le faire tenir debout mais cela finit toujours par s' ecrouler, tot ou tard.
Abon entendeur salut !
Afriquiya
En Septembre, 2011 (15:22 PM)Deug
En Septembre, 2011 (16:09 PM)Nous l'exigeons !
Cayorien
En Septembre, 2011 (17:32 PM)CE SYSTEME TOUT LE MONDE LE CONNAISSAIT
MAIS WADE NOUS SAVONS TOUS QUE C'EST RIEN DU TOUT POUR LUI D'OFFRIR DE L'ARGENT à Chirac ou à quelqu'un d'autre. Il s'octoie des milliards pour acheter des terrains. Il laisse son fils piller comme il veut
Il distribue à tire larigo, les lutteurs, les marabouts.
Et on n'imagine pour son entourage de vautourien.
bREF essayons de tenir le coup jusqu'en 20112
C'EST PAS LOIN
Yalla Bakhna
En Septembre, 2011 (18:03 PM)Yamsen
En Septembre, 2011 (18:22 PM)Mandela Sow
En Septembre, 2011 (18:47 PM)Pereira De Carvalho René
En Septembre, 2011 (18:56 PM)D'après les problèmes récents avec Karim, maintenant avec l'ex-Président Chirac. Les valises diplomatiques et sa part dans tout ça...
A voir ce qui se passe en Afrique via la France est une honte pour les dirigents africains.
Laisser mourir son peuple de la famine pour donner à la France ou les noirs sont les mal venus.
Un blanc arrive en Afrique en un an il devient riche
Un noir arrive en France, étudie avec des bagages, devient agent d'entretien
Que font nos pauvres dirigents: ils sont contents..
Deug
En Septembre, 2011 (19:12 PM)Agaaze
En Septembre, 2011 (19:51 PM)Abdoulaye Sow
En Septembre, 2011 (20:02 PM)Beuz
En Septembre, 2011 (22:40 PM)WADE financera la campagne de SARKOSY par les ressources des appels entrants.... en contrepartie la france appuiera sa candidature ..KARIM comme son successeur...... meme scenario que les francais ont fait avec les togolais.... prkoi Compoare est tjrs au pouvoir ce sont ces valises
rappelez vous la modification de la constitution ... tt a ete valide a l'elysee .... les valises encore
DONNEZ DE L'ARGENT NOUS FERMONS NOS YEUX NOUS VOUS ACCOMPAGNONS .... L
Diop
En Septembre, 2011 (23:00 PM)Diere
En Septembre, 2011 (23:11 PM)Il Et Elle
En Septembre, 2011 (04:39 AM)IL VA FINIR MAAAAL
SARKOZI FAIS ATTENTION
CET HOMME N'A PAS BAAMEEL BIIR
IL N'A PAS LA TOMBE DU VENTRE
C'EST A DIRE IL NE PEUT RIEN GARDER EN SECRET
IL EST DANGEREUSEMENT DANGEREUX
BOURGI TU VAS FINIR MAAL
UN GRAND TRAITRE ET MENTEUR
QUE ANCIENS MINISTRES DE PS FASSENT ATTENTION CAR CE SONT CES LIBANOS-SENEGALAIS QUI VOUS AIDAIENT A FAIRE LE TRANSFERTS DE VOTRE ARGENT
LA BOUCHE DU MENTEUR EST OUVERTE
IL FAUT LA FERMER AVEC LES BILLETS D'ARGENTS
ENBONENTENDEUR SALUT
Razak
En Septembre, 2011 (04:47 AM)You
En Septembre, 2011 (09:49 AM)You
En Septembre, 2011 (10:04 AM)Diez
En Septembre, 2011 (10:29 AM)Boubouche
En Septembre, 2011 (10:53 AM)Mossad
En Septembre, 2011 (10:55 AM)M.m. Ndiaye
En Septembre, 2011 (12:06 PM)Foccard a toujours été pendant des decennies le fossoyeur des gouvernements africains et voila que, maître BOURGI lui enboite tout naturellement le pas après avoir bénéficier de la confiance et des largesses de la pluspart des chefs ´d'états Africains..
Quel est son but ? l'histoire nous éclaircira....
La Princesse
En Septembre, 2011 (13:02 PM)Nat
En Septembre, 2011 (13:12 PM)La Princesse
En Septembre, 2011 (13:16 PM)Elhadj Fall
En Septembre, 2011 (20:01 PM)Participer à la Discussion