Candidate à la tête d'une grande agence de l'ONU, Ségolène Royal se verrait bien ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière, à l'international cette fois, délaissant - temporairement - la vie politique française.
La ministre de l'Environnement a déposé sa candidature à la direction du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), basé à New York.
"C'est une candidature dans la continuité de la COP21", la conférence climat de l'ONU organisée par la France fin 2015, a-t-elle expliqué aujourd'hui à l'AFP.
"L'international m'a toujours intéressée. Je me suis bien impliquée dans la COP et j'ai envie de continuer", dit la ministre, qui sort aussi un livre, "Manifeste pour une justice climatique".
Ségolène Royal, 63 ans, avait laissé entendre depuis plusieurs mois qu'elle pourrait briguer ce poste, un des plus influents du système onusien, à la tête d'une institution présente dans 170 pays.
Depuis l'accord de Paris contre le réchauffement, piloté côté français par le chef de la diplomatie d'alors Laurent Fabius, elle s'est mobilisée sur la ratification (137 pays à ce jour), ou encore sur les énergies renouvelables en Afrique.
Elle a multiplié les voyages - "presque autant qu'un ministre des Affaires étrangères" (poste qui lui avait échappé lors du remaniement de février 2016).
Les auditions des candidats au PNUD devraient intervenir rapidement, pour une prise de fonction à l'été, selon Ségolène Royal.
L'administrateur sera ensuite désigné, pour quatre ans, par le secrétaire général Antonio Guterres, nomination qui devra être confirmée par l'Assemblée générale de l'ONU.
5 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2017 (20:44 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (20:47 PM)N'doya
En Mars, 2017 (22:44 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (00:07 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (13:16 PM)Participer à la Discussion