Ce dimanche, Ségolène Royal, finaliste de la présidentielle française en 2007, n’a récolté que 11 voix sur 533 lors des élections sénatoriales. Malgré ce lourd revers, la socialiste a déclaré mardi sur France 2 “n’exclure rien”.
“Je ne veux pas renoncer, parce qu’autour de moi il y a des hommes et des femmes qui sont engagés”. Invitée des 4 Vérités sur France 2, Ségolène Royal s’est confiée deux jours après avoir essuyé une lourde défaite lors des sénatoriales des Français de l’étranger.
L’ancienne ministre ne digère pas le fait de ne pas avoir reçu l’investiture de son parti pour cette élection. Elle a dénoncé “l’appareil du PS” qu’elle accuse de “sectarisme”. “Le PS m’a fait battre. Ce n’est pas la première fois que l’appareil du PS se comporte comme ça, 2006, c’était déjà le cas. Je pense que ma liberté les dérange, mais il faut bien des paroles libres dans une organisation politique, ce n’est pas une secte”, a-t-elle ajouté.
La présidentielle dans la tête
Malgré ce revers cuisant aux sénatoriales, Ségolène Royal pense déjà à la prochaine échéance: la présidentielle en avril prochain. “Puisque le PS me rend ma liberté, si je considère que dans le débat politique il faut représenter différemment les choses et rassembler différemment, je n’exclus rien”, a lancé la présidente de “désirs d’avenir”.
Cette association pourrait d’ailleurs rapidement devenir une formation politique. “Je veux qu’une nouvelle génération politique se lève, et moi je vais aider à ce qu’elle se lève. Elle me demande de transformer ce groupe de réflexion en parti politique. Nous allons le faire et ce seront des gens qui en prendront la responsabilité et j’espère qu’ils seront aussi candidats aux législatives”, a-t-elle précisé.
5 Commentaires
Vérité
En Septembre, 2021 (13:04 PM)De tout cœur avec Toi
Abdeslam Ouaddou, qui voulant répondre à un journaliste avait lâché ce merveilleux : "Il ne faut pas brûler la peau de l'ours avant de l'avoir vendue".
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