Au Japon, les opérations de sauvetage se poursuivent deux jours apres le séisme qui a touché l'île d'Hokkaido. Le dernier bilan provisoire du tremblement de terre survenu s’élève à dix-huit morts et une vingtaine de personnes disparues.
Avec notre correspondant à Tokyo,Frédéric Charles
La terre continue de trembler dans la région rurale d’Atsumi. Le séisme a coupé en deux plusieurs montagnes, causé des glissements de terrain qui ont rasé une forêt entière et englouti des maisons. Aujourd’hui, 25 000 militaires tentent de sauver des vies, si cela est encore possible.
La moitié de l’île d’Hokkaido, proche de la Sibérie, est toujours sans électricité. La compagnie Hokkaido Electric a dû arrêter d’urgence toute ses centrales thermiques au moment de la secousse, privant la seule centrale nucléaire de l’île, celle de Tomari, d’alimentation électrique extérieure.
Le plus impressionnant c'était l'absence d'électricité, confie à RFI, Nicolas Jégonday, le directeur de l'Alliance française à Sapparo, « parce que tout de suite le courant a été coupé et vous savez que les villes japonaises sont des villes très lumineuses et là, hier, il n’y avait plus rien. La ville était toute noire. Bien sûr, il n’y avait plus de transports en commun, donc tout le monde marchait. Beaucoup de gens avaient une lampe de poche à la main et rentraient chez eux ou allaient faire les courses...»
L'un des principaux problèmes était de trouver un moyen de recharger les téléphones portables, et « les voitures qui devenaient la source d’énergie la plus importante, donc les gens partageaient les voitures », poursuit Nicolas Jégonday.
Pour continuer à refroidir ses trois réacteurs à l’arrêt depuis l’accident de Fukushima, la centrale a activé des groupes électrogènes. Selon des experts, la centrale de Tomari serait construite sur une faille sismique active.
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