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Mika Yamamoto, 45 ans, couvrait les combats à Alep, en Syrie, pour une agence de presse japonaise lorsqu'elle a été prise pour cible dans une fusillade. Elle est morte sous les balles. Une scène d'une rare violence comme en témoigne le récit de son collègue Kazutaka Sato qui a expliqué à plusieurs chaînes de télévision japonaises qu'ils étaient tombés lundi "sur un groupe de soldat en tenue de combat".
"Celui de devant portait un casque et j'ai tout de suite pensé qu'il s'agissait de troupes gouvernementales. J'ai dit (à Mika Yamamoto) de courir. A cet instant, ils ont commencé à tirer. Nous devions être à moins de 20 ou 30 mètres. Nous avons couru et nous sommes dispersés. Après je n'ai plus vu Yamamoto, puis on m'a dit d'aller à l'hôpital. J'y ai trouvé son corps", a raconté le journaliste.
Mika Yamamoto avait une grande expérience du terrain. Elle avait rejoint Japan Press en 1995 et couvert plusieurs conflits armés. En 2003, elle a survécu au bombardement de son Hôtel Palestine de Bagdad qui a fait plusieurs victimes.
Quatre journalistes ont trouvé la mort dans les combats syriens. Le reporter photographe français Gilles Jacquier avait été tué le 11 janvier à Homs. L'Américaine Marie Colvin, du Sunday Times, et le Français Rémi Ochlik, photographe, sont morts également à Homs, le 22 février, dans le bombardement d'un centre de presse improvisé par les militants.
4 Commentaires
Rip -
En Août, 2012 (11:22 AM)Ce sont les risques du metier .
Africain221
En Août, 2012 (14:48 PM)Movez Foy
En Août, 2012 (16:12 PM)Leuz
En Août, 2012 (23:09 PM)L'information déjantée, au Kärcher, et la liberté d'expression dans sa quintessence: "Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux" Dolores Ibárruri Gómez
ALEP (Syrie) : Voici Mika Yamamoto, journaliste japonaise tuée à Alep
Publié le21 Août 2012 83
Mika Yamamoto
BRÈVE- Hier, lors des “combats” entre l’armée loyaliste syrienne et les terroristes à Alep, la journaliste japonaise Mika Yamamoto, 45 ans, a été tuée, en compagnie d’un journaliste turc et avec ses collègues japonais. Elle couvrait les combats à Alep pour l’agence Japan Press, aux côtés de l’Armée syrienne libre. Voilà ce qui arrive, quand on s’associe avec des terroristes.
Avec une précipitation incomparable, la presse occidentale s’est déjà lancée à corps perdu dans l’annonce selon laquelle, ce sont les “chabbihas” (miliciens pro-régime), qui sont à l’origine de sa mort. Ceci nous fait nous souvenir de l’affaire Gilles Jacquier qu’ici, nous avons démonté. Ce sont les risques du métier mais, nos journalistes extrémistes, comme le suggérait la posteuse Nora, avec raison, ne s’empressent nullement pour parler de la mort des journalistes syriens pro-gouvernementaux, encore moins leurs enlèvements.
Ce traitement partial de l’information finit par lasser plus d’un. Il ne faut donc pas s’étonner que des journaux dits sérieux, se retrouvent à la rue, boudés par des personnes, qui ne sont pour autant pas des partisans d’un tel ou d’un tel autre, mais simplement des personnes sensées et avides de justice.
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