Les échanges de tirs se sont multipliés vendredi dans la zone frontalière entre Israël et le Liban sous très haute tension depuis l'attaque lancée par le Hamas le 7 octobre, a annoncé vendredi l'armée israélienne.
Dans la matinée, le ministère israélien de la Défense avait annoncé l'évacuation de la ville de Kyriat Shmona, dont la plupart des 25.000 habitants sont déjà partis.
La communauté internationale redoute un débordement du conflit entre le Hezbollah libanais pro-iranien, un allié du Hamas, et l'armée israélienne. Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne est en alerte à sa frontière nord pour parer une éventuelle offensive du Hezbollah.
La journée de vendredi a encore été émaillée d'échanges de tirs, d'armes légères et d'artillerie, le long de la ligne bleue qui sépare Israël et le Liban sur environ 80 kilomètres, selon plusieurs communiqués successifs de l'armée israélienne.
L'armée a fait état de "vingt tirs (de roquettes) depuis le Liban vers le territoire israélien", d'un tir de missile visant ses positions à la frontière, et "de tirs d'armes légères" en direction de ses points d'observation. L'armée a riposté par "des tirs d'artillerie", selon un de ses communiqués.
Le Hezbollah a lui revendiqué dans un communiqué l'attaque de cinq positions israéliennes "avec des missiles téléguidés et des armes appropriées".
Un journaliste de l'AFP a vu une roquette s'abattre sur une colline dans le secteur de Kyriat Shmona.
Plusieurs autres échanges de tirs ont été relevés par l'armée israélienne.
Des coups de feu ont visé le village agricole de Margaliot, près de Kyriat Shmona, avant une réplique israélienne, qui a fait un mort, selon l'armée. Quatre hommes identifiés comme des "terroristes du Hezbollah" ont aussi été ciblés par l'aviation israélienne dans la zone frontalière avec le Liban.
Des tireurs d'élite israéliens ont également "ouvert le feu sur des hommes armés qui opéraient dans la zone frontalière avec le Liban", selon l'armée.
Jeudi, elle avait fait état d'une attaque au lance-roquette antichar à partir du territoire libanais à laquelle elle avait riposté en attaquant "des infrastructures du Hezbollah". Des raids aériens israéliens ont également été lancés contre le secteur des tirs.
Au moins 22 personnes ont été tuées dans le sud du Liban depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, la plupart étant des combattants, mais aussi au moins quatre civils, dont un journaliste de Reuters, selon un décompte de l'AFP.
Au moins trois personnes ont été tuées près de la frontière côté israélien, selon l'armée israélienne.
- "Evacuer les habitants" -
L'opération d'évacuation de Kyriat Shmona n'avait pas commencé vendredi en fin d'après-midi, mais une grande partie des habitants en sont déjà partis, comme en témoignent les rues désertes et magasins fermés, ont constaté des journalistes de l'AFP.
L'armée israélienne avait annoncé dans la matinée "la mise en oeuvre d'un plan pour évacuer les habitants dans des maisons d'accueil financées par l'Etat".
Selon les autorités israéliennes, plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël par les hommes du Hamas depuis le 7 octobre, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations au premier jour de l'attaque des combattants du mouvement islamiste palestinien menée à partir de Gaza. Il s'agit d'une attaque inédite dans l'histoire d'Israël.
L'armée israélienne a comptabilisé environ 1.500 combattants du Hamas tués dans la contre-offensive lui ayant permis de reprendre le contrôle des zones attaquées.
Dans la bande de Gaza, plus de 4.100 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés depuis en représailles, selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza.
1 Commentaires
Moussa
En Octobre, 2023 (21:16 PM)L époque des barbares Hun est toujours pratiquée par ces colons israélien qu Itler aurait du exterminer.
Ce n est pas un hasard si Hitler les a ciblé,et personne d autre
Aujourd hui,les palestiniens paient le prix de ces sauvages sans foi
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