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Mercredi 26 mai, le journaliste Pascal Praud a révélé sur CNEWS que Bernard Tapie était touché par de nouvelles tumeurs, précisant que l’homme se battait “pour la vie”. Au lendemain du refus de la justice de reporter le procès de l’homme d’affaires, son fils a à son tour pris la parole pour annoncer que son père était actuellement hospitalisé. “Les chances statistiques à ce stade-là sont épouvantables”, a-t-il déclaré sur BFM TV ce matin.
“De nouvelles tumeurs sont apparues. Aujourd’hui, il en a une au cerveau soignée par radiothérapie, deux dans les reins, dans l’abdomen, il en a un peu partout. Il a de la chimiothérapie, de l’immunothérapie. Il a subi une intervention chirurgicale. Les chances statistiques à ce stade-là sont épouvantables”, a déclaré Laurent Tapie ce jeudi matin au micro de BFM TV.
Procès
“Il a toujours déjoué les statistiques, sa famille souhaite que ce soit encore le cas. Sur le fait de se battre, il est hors normes, mais il n’y a pas de surhomme, il est extrêmement fatigué”, a-t-il ajouté, déplorant la décision de la justice de ne pas reporter le procès de son père dans le cadre de l’affaire de l’arbitrage controversé de 2008. À cause de son état de santé, l’homme d’affaires ne pourra pas assister à la suite de ce procès.
Laurent Tapie explique qu’en prévision de ce procès, son père n’a pas voulu “prendre de traitements extrêmement intrusifs pour avoir toute sa tête, être réactif lors des débats, il s’était préparé”. Selon lui, la cour d’appel a refusé une expertise médicale, car “la décision était prise d’aller au bout du procès sans donner de report”.
Les arguments
Laurent Tapie précise que deux arguments ont été avancés par la justice pour justifier la décision de maintenir le procès. “Celui du temps, de dire que le prochain calendrier disponible, c'est avril 2022. Ce n’est pas un argument recevable, si la justice est lente, c’est le problème de la justice, ce n’est pas aux gens malades de subir les conséquences de cette lenteur.”
Il ajoute: “Le deuxième argument, c'est de dire que sa présence n’est pas indispensable puisque j’ai pu prendre connaissance de tous ses arguments de défense, développés lors de la première instance. C’est invraisemblable, si on fait un deuxième procès, c’est pour qu’il y ait un deuxième procès, avec les protagonistes, les échanges, les débats contradictoires.”
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