Sur les dix premiers mois de l'année 2024, 44,8 tonnes de cocaïne ont été saisies, contre 23,2 tonnes sur l'ensemble de l'année 2023.
Près de 45 tonnes de cocaïne ont déjà été saisies en 2024 par les services français chargés de la lutte contre le trafic de stupéfiants, soit près du double des saisies de 2023, a indiqué, ce mercredi 20 novembre, le nouveau Directeur général de la police nationale (DGPN).
Sur les dix premiers mois de l'année, «44,8 tonnes» de cocaïne ont été saisies, contre 23,2 tonnes sur l'ensemble de l'année 2023, a précisé Louis Laugier, auditionné par la commission des Lois du Sénat.
Les saisies de «nouvelles drogues» sont «également en forte hausse» par rapport à 2023, a-t-il ajouté, citant notamment une augmentation de «33% pour les amphétamines et méta-amphétamines».
Baisse du nombre de victimes de règlements de comptes
Sur le premier semestre 2024, il note en revanche une baisse du nombre de victimes de règlements de comptes, avec 43 morts en 2024, contre 72 sur la même période de l'année 2023. «80 à 90% de ces règlements de comptes sont liés aux trafics», a-t-il encore dit.
La police a interpellé «plus de 18.100 trafiquants en 2023» et «déjà 17.300 sur les dix premiers mois de l'année 2024», a détaillé Louis Laugier, avant d'ajouter qu'au 10 septembre 2024, «plus de 16?.100 opérations» de démantèlement de points de deal avaient été conduites par la police nationale.
Certaines de ces opérations étaient labellisées «Place nette», du nom de ce dispositif mis en place par l'ex-ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et dont l'efficacité avait été questionnée par les spécialistes.
Les «résultats sont incontestables», a soutenu le DGPN, en notant qu'en un an, 279 opérations de cette nature avaient été menées et avaient conduit à l'interpellation de 6.800 personnes ainsi qu'à la saisie de 690 armes, 115 véhicules, 7,5 millions d'euros d'avoirs criminels et «plus d'1,7 tonne de stupéfiants».
«Les opérations place nette doivent être maintenues dans leur principe», a-t-il poursuivi, mais «nous n'avons jamais considéré qu'elles se suffisaient à elles seules».
2 Commentaires
Les chiffres ici annoncés sont de la pure propagande mais le mal est ancien et profond dans une France opiodée. L'autre souci majeur est que la force économique et logistique de ce cartel a fini d'installer des zones entières de non droit. C'est le cartel qui y édicte ses principes. Comme dans les favelas de Rio.
Les différentes enseignes qui veulent continuer à y tenir commerce ou s'installer font face au rackett obligatoire, la police ne peut y accéder ni même les sapeurs. Et cela est connu.
En bref il y a beaucoup d'hypocrisie tant ils savent que jonnhy hallyday, chirac, cyril hanouna sont manifestement cocaïné à toutes leurs apparitions publiques. C'est une gangrène ancienne et diffuse.
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