Aujourd’hui en France, un étudiant étranger qui décroche un emploi ou une promesse d'embauche, ‘avant la délivrance de son diplôme’, doit avoir un titre de séjour. C’est l’une des principales mesures contenues dans la nouvelle circulaire du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, diffusée pour redéfinir les modalités de travail des étudiants étrangers.
(Correspondant permanent à Paris) - Depuis jeudi dernier, une nouvelle circulaire signée est envoyée aux préfets français par le ministre de l'Intérieur français. Claude Guéant, dans le document, rétablit en partie les dispositions instaurées par la loi de 2006 et qui avaient été remises en cause par la circulaire du 31 mai dernier. Après une réunion avec la conférence des présidents des universités, des grandes écoles et du patronat, les autorités françaises ont consenti à modifier leur circulaire après plusieurs manifestations organisées par des étudiants étrangers et la ‘bronca’ de plusieurs personnalités françaises.
Désormais, le nouveau texte indique qu'un étudiant étranger qui décroche un emploi ou une promesse d'embauche ‘avant la délivrance de son diplôme’ doit avoir un titre de séjour. Une disposition réclamée notamment par les présidents d'université, de grandes écoles et des écoles d'ingénieurs, en pointe de la mobilisation sur le dossier. Aux préfets, la circulaire demande d'examiner avec ‘discernement’ les dossiers des étudiants demandeurs. Pour ‘faciliter l'examen des dossiers’, la circulaire précise également que les diplômés pourront présenter ‘une attestation établie conjointement par le directeur ou le président de l'établissement d'enseignement supérieur et le chef d'entreprise’ pour certifier que l'emploi prévu correspond bien au diplôme. ‘Si les conditions qui ont présidé à la délivrance du premier titre de séjour annuel sont toujours réunies, celui-ci est renouvelé jusqu'à l'issue de la première expérience professionnelle’, lit-on dans la circulaire.
Interrogé en marge de la cérémonie de remise du doctorat honoris causa au président Abdou Diouf, le président de l'Institut supérieur de management (Ism), Amadou Diaw, dont certains des étudiants poursuivent leurs études en France, a souligné l'importance de la mobilité étudiante. ‘Nos étudiants vont historiquement en France. Nous avons des liens historiques avec la France. Aujourd'hui, nos étudiants vont en Asie ; ils vont en Chine, en Amérique latine. Ils vont partout dans le monde. Il nous faut développer de nouveaux espaces à partir d'un concept où l'Afrique demeure le soleil, où l'Afrique demeure le repère et à nous d'aller partout dans le monde. Nous n'avons pas une seule destination.La France est un partenaire privilégié. A elle de veiller à ce que tout se passe pour le mieux’, répond-il sur la question de son appréciation de la circulaire du 31 mai 2011.
8 Commentaires
Eveline
En Janvier, 2012 (07:53 AM)Snegalais Lambda
En Janvier, 2012 (10:23 AM)Mo
En Janvier, 2012 (12:02 PM)Donc les français veulent chasser les etranger de leur pays
DOYNA WAR
Cmwo
En Janvier, 2012 (12:04 PM)EN SERIO
Opnion
En Janvier, 2012 (12:43 PM)Ex Etudant
En Janvier, 2012 (13:30 PM)chacun son destin...
du courage a tout ceux qui sont restes je sais ce que c est...
Critiqueurs.....
En Janvier, 2012 (17:07 PM)Sagesse
En Janvier, 2012 (23:35 PM)Participer à la Discussion