
L'avocate générale Annie Grenier avait requis mercredi à son encontre une peine de douze ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles sur six patientes, en tout cas, "pas moins de dix ans, peine plancher pour une condamnation criminelle".
La défense du Dr Hazout avait demandé jeudi matin à la cour d'assises de Paris de ne le condamner que pour les agressions sexuelles qu'il a reconnues sur certaines de ses patientes et non, "pour l'exemple", pour les viols qu'il a toujours contestés.
Ce spécialiste mondialement reconnu de la procréation médicalement assistée, était accusé de viols et d'agressions sexuelles sur six patientes, mais les plaintes d'une trentaine d'autres avaient été classées en raison de la prescription des faits.
Le Conseil de l'ordre des médecins, chargé de veiller au respect de la déontologie médicale, a été mis sur la sellette pendant le du procès pour ne pas avoir réagi pendant de nombreuses années à des signalements de femmes se plaignant des agissements du Dr Hazout. Les premiers signalements dataient de 1988, bien avant la première plainte au pénal en 2005.
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