
Un juge américain a ordonné à un couple de lesbiennes vivant dans l'Utah (ouest des Etats-Unis) d'abandonner la garde du bébé qu'il devait adopter, expliquant qu'il serait meilleur pour l'enfant d'être élevé dans une famille hétérosexuelle.
April Hoagland et Beckie Peirce, qui prévoyaient d'adopter la petite fille âgée de 1 an qu'elles ont accueilli trois mois plus tôt, ont une semaine pour se conformer à la décision du juge notifiée mardi lors d'une audience de routine, à leur plus grand étonnement.
"Nous l'aimons et elle nous aime"
"Nous l'aimons et elle nous aime, et nous n'avons rien fait de mal", a expliqué Beckie Peirce au Salt Lake Tribune. "Et la loi, telle que je la comprends, stipule que tout couple marié peut accueillir et adopter" un enfant, a-t-elle ajouté.
April Hoagland et Beckie Peirce, qui prévoyaient d'adopter la petite fille âgée de 1 an qu'elles ont accueilli trois mois plus tôt, ont une semaine pour se conformer à la décision du juge notifiée mardi lors d'une audience de routine, à leur plus grand étonnement.
"Nous l'aimons et elle nous aime"
"Nous l'aimons et elle nous aime, et nous n'avons rien fait de mal", a expliqué Beckie Peirce au Salt Lake Tribune. "Et la loi, telle que je la comprends, stipule que tout couple marié peut accueillir et adopter" un enfant, a-t-elle ajouté.
Etude controversée
De son côté, sa femme April Hoagland a indiqué que le juge du tribunal pour enfant, Scott Johansen, a fondé sa décision sur "une étude qui soutient que les enfants s'en sortent mieux au sein de foyers hétérosexuels". Lors de l'audience, le juge n'a pas donné de détail concernant l'étude, a déploré le couple marié qui élève déjà les deux enfants biologiques de Mme Peirce et qui prévoit de faire appel.
Convictions religieuses
Le juge Johansen n'était pas joignable jeudi mais une porte-parole du tribunal a confirmé auprès de l'AFP qu'il avait bien rendu une décision dans cette affaire. Selon les deux femmes, le juge aurait été influencé par ses convictions religieuses.
Convictions religieuses
Le juge Johansen n'était pas joignable jeudi mais une porte-parole du tribunal a confirmé auprès de l'AFP qu'il avait bien rendu une décision dans cette affaire. Selon les deux femmes, le juge aurait été influencé par ses convictions religieuses.
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