Les responsables de santé au Royaume-Uni ont annoncé ce dimanche 12 décembre relever le niveau d'alerte Covid en raison d'une « rapide augmentation » des cas du variant Omicron. Des doses de rappel seront proposées aux plus de 18 ans d'ici fin décembre, a déclaré le Premier ministre Boris Johnson dans un discours enregistré à la nation, alors qu'il se débat dans des scandales à répétition.
« Un raz-de-marée d'Omicron arrive » au Royaume-Uni, a averti le Premier ministre, face caméra depuis son bureau, annonçant pour le contrer une forte accélération de la campagne de rappel vaccinal. « Il est maintenant clair que deux doses de vaccin ne suffisent pas pour assurer le niveau de protection dont nous avons tous besoin. Aujourd'hui, nous lançons la ''mission nationale d'urgence Omicron''. Faites votre dose de rappel maintenant ! », a ajouté Boris Johnson.
Depuis ce lundi 13 décembre, tous les plus de 18 ans en Angleterre peuvent recevoir une troisième dose de vaccin d'ici fin décembre, soit un mois plus tôt qu'initialement prévu. À travers le pays, la propagation d’Omicron est fulgurante, note Nina Guérineau de Lamérie depuis Londres. Dimanche, pour la première fois, des patients porteurs du variant ont été admis à l’hôpital. Si rien n’est fait, 25 000 à 75 000 décès pourraient être recensés fin avril.
Plus tôt dans la journée de dimanche, les responsables de santé britanniques ont élevé le seuil d'alerte de trois à quatre, ce qui est le deuxième niveau le plus élevé. « La transmission est élevée et la pression sur les services de santé est généralisée et importante ou en augmentation, ont-ils souligné. Les premiers éléments montrent qu'Omicron se propage beaucoup plus rapidement que Delta et que la protection vaccinale contre les maladies symptomatiques d'Omicron est réduite. »
Bien que la gravité d'Omicron ne soit pas encore connue et « sera plus claire les prochaines semaines », les responsables notent qu'il y a « déjà » des hospitalisations dues à Omicron et qu'il est « probable » que leur nombre « augmente rapidement ».
« Un raz-de-marée d'Omicron arrive » au Royaume-Uni, a averti le Premier ministre, face caméra depuis son bureau, annonçant pour le contrer une forte accélération de la campagne de rappel vaccinal. « Il est maintenant clair que deux doses de vaccin ne suffisent pas pour assurer le niveau de protection dont nous avons tous besoin. Aujourd'hui, nous lançons la ''mission nationale d'urgence Omicron''. Faites votre dose de rappel maintenant ! », a ajouté Boris Johnson.
Depuis ce lundi 13 décembre, tous les plus de 18 ans en Angleterre peuvent recevoir une troisième dose de vaccin d'ici fin décembre, soit un mois plus tôt qu'initialement prévu. À travers le pays, la propagation d’Omicron est fulgurante, note Nina Guérineau de Lamérie depuis Londres. Dimanche, pour la première fois, des patients porteurs du variant ont été admis à l’hôpital. Si rien n’est fait, 25 000 à 75 000 décès pourraient être recensés fin avril.
Plus tôt dans la journée de dimanche, les responsables de santé britanniques ont élevé le seuil d'alerte de trois à quatre, ce qui est le deuxième niveau le plus élevé. « La transmission est élevée et la pression sur les services de santé est généralisée et importante ou en augmentation, ont-ils souligné. Les premiers éléments montrent qu'Omicron se propage beaucoup plus rapidement que Delta et que la protection vaccinale contre les maladies symptomatiques d'Omicron est réduite. »
Bien que la gravité d'Omicron ne soit pas encore connue et « sera plus claire les prochaines semaines », les responsables notent qu'il y a « déjà » des hospitalisations dues à Omicron et qu'il est « probable » que leur nombre « augmente rapidement ».
Le nombre total de cas d'Omicron détectés a atteint 3 137, soit une augmentation de 65% par rapport au total de 1 898 cas recensés samedi 11 décembre. Détecté au Royaume-Uni il y a un peu plus de deux semaines, Omicron devrait être le variant dominant d'ici à quelques jours, estime le gouvernement.
Télétravail et passe sanitaire
Par ailleurs, le ministère de la Santé a aussi annoncé dimanche qu'à partir de mardi 14 décembre, les cas contacts totalement vaccinés de personnes testées positives au Covid-19 seront en outre priées d'effectuer quotidiennement des tests antigéniques pendant sept jours. Ceux qui ne sont pas vaccinés doivent rester isolés dix jours.
Par ailleurs, le ministère de la Santé a aussi annoncé dimanche qu'à partir de mardi 14 décembre, les cas contacts totalement vaccinés de personnes testées positives au Covid-19 seront en outre priées d'effectuer quotidiennement des tests antigéniques pendant sept jours. Ceux qui ne sont pas vaccinés doivent rester isolés dix jours.
Ces annonces s'ajoutent à de nouvelles mesures présentées par Boris Johnson, dont le retour au télétravail et l'introduction du passeport sanitaire en certains lieux, des mesures qui seront soumises au vote des députés mardi. Mais déjà, 60 députés de la majorité conservatrice se sont publiquement positionnés contre. Du jamais-vu depuis l’élection de Boris Johnson en 2019.
Boris Johnson fragilisé par une « Christmas Party »
La situation sanitaire se dégrade à un moment politiquement dangereux pour Boris Johnson. Le chef du gouvernement conservateur est fragilisé par une série de scandales liés à des fêtes supposées à Downing Street l'hiver dernier, alors que les Britanniques étaient censés limiter les interactions sociales pour éviter la propagation du virus.
Au centre des critiques, une fête qui aurait été organisée à Downing Street le 18 décembre 2020 quand la population était privée de réjouissances à cause du coronavirus. Une vidéo a fuité, qui montre des collaborateurs de Boris Johnson plaisantant sur cette « Christmas Party ». ce qui n'a pas manqué d'ajouter de l'huile sur le feu.
Dimanche, le Sunday Mirror a publié une photo du Premier ministre devant un écran à Downing Street. Il est entouré de deux collaborateurs, l'un avec une guirlande autour du cou et l'autre semblant porter un bonnet de Noël, lors d'un quizz qui aurait été organisé le 15 décembre 2020.
Le Royaume-Uni est particulièrement touché par la pandémie de Covid-19 avec plus de 146 000 morts et quelque 50 000 nouvelles contaminations enregistrées chaque jour.
La situation sanitaire se dégrade à un moment politiquement dangereux pour Boris Johnson. Le chef du gouvernement conservateur est fragilisé par une série de scandales liés à des fêtes supposées à Downing Street l'hiver dernier, alors que les Britanniques étaient censés limiter les interactions sociales pour éviter la propagation du virus.
Au centre des critiques, une fête qui aurait été organisée à Downing Street le 18 décembre 2020 quand la population était privée de réjouissances à cause du coronavirus. Une vidéo a fuité, qui montre des collaborateurs de Boris Johnson plaisantant sur cette « Christmas Party ». ce qui n'a pas manqué d'ajouter de l'huile sur le feu.
Dimanche, le Sunday Mirror a publié une photo du Premier ministre devant un écran à Downing Street. Il est entouré de deux collaborateurs, l'un avec une guirlande autour du cou et l'autre semblant porter un bonnet de Noël, lors d'un quizz qui aurait été organisé le 15 décembre 2020.
Le Royaume-Uni est particulièrement touché par la pandémie de Covid-19 avec plus de 146 000 morts et quelque 50 000 nouvelles contaminations enregistrées chaque jour.
2 Commentaires
Lefou
En Décembre, 2021 (08:07 AM)Participer à la Discussion