
"Je pense que Houwara devrait être anéantie", a déclaré M. Smotrich. "Je pense que c'est ce que devrait faire l'Etat d'Israël".
Il s'est rétracté ensuite, précisant sur Twitter qu'il "ne voulait pas anéantir Houwara, mais seulement agir de manière ciblée contre les terroristes".
Volker Türk, s'exprimant devant le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies à Genève, a qualifié l'appel de M. Smotrich de "déclaration inconcevable d'incitation à la haine et à la violence".
A Washington, le porte-parole du Département d'Etat américain, Ned Price, a été plus sévère encore.
"C'était irresponsable, c'était répugnant, c'était dégoûtant", a-t-il dit à des journalistes.
"Tout comme nous condamnons l'incitation palestinienne à la violence, nous condamnons ces remarques provocatrices qui constituent également une incitation à la violence", a-t-il ajouté.
L'appel de Bezalel Smotrich, un colon d'extrême-droite vivant près de Naplouse, intervient alors que le conflit israélo-palestinien connaît un regain de tension.
Dans son discours devant le Conseil vendredi, M. Turk a présenté le dernier rapport de son bureau sur la situation dans les Territoires occupés.
"L'augmentation de la violence condamne des innocents de tous bords à de nouvelles tragédies, dans une terrible logique, ou plutôt un illogisme, de confrontation qui s'auto-entretient", a-t-il déclaré.
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