Le rappeur français Médine, dont l'invitation aux réunions de rentrée de deux partis politiques de gauche a suscité une polémique, affirme que "l'antisémitisme est un poison" et plaide mercredi dans deux interviews des erreurs et des maladresses dans certaines prises de position.
"L'antisémitisme est un poison, je le combats depuis longtemps", affirme dans un entretien au journal Le Parisien l'artiste, au coeur d'une polémique depuis dix jours en raison d'un jeu de mots sur X (ex-Twitter) qualifiant l'essayiste franco-gambienne Rachel Khan, juive et petite-fille de déportés, de "resKHANpée".
"C'est une erreur, je le reconnais", ajoute-t-il, expliquant qu'il n'avait "pas en tête l'histoire de sa famille" lorsqu'il a publié ce "tweet maladroit" en réponse à un message de Mme Khan le qualifiant de "déchet".
Une "maladresse" également assumée dans le quotidien régional Paris Normandie, où le rappeur, originaire de cette région du nord-ouest de la France regrette que ses excuses initiales soient restées "inaudibles". "On me taxe d'antisémitisme et cela me broie", se désole-t-il.
Au passage, Médine se justifie à nouveau de la "quenelle", geste antisémite, effectuée il y près de dix ans avec le polémiste Dieudonné. "Je croyais que (c')était de la liberté d'expression", assure-t-il, disant avoir compris "trop tard" qu'il s'agissait d'un "signe de ralliement antisémite".
"On cherche une maladresse ancienne pour me disqualifier, discréditer la gauche à travers moi", estime-t-il, fustigeant "de l'anti-racisme de salon" et un "emballement médiatique dérisoire".
Le rappeur confirme aussi sa participation au débat prévu jeudi avec la patronne du parti écologiste EELV Marine Tondelier, malgré les dissensions que sa venue provoque. "Je maintiens ma présence", dit-il, estimant avoir "une expérience à apporter en matière d'antiracisme".
Il est aussi invité samedi à la réunion de rentrée du parti de gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise (LFI), dans la Drôme (sud).
Médine, engagé contre les violences policières et en faveur des quartiers populaires, est régulièrement confronté à ses prises de position passées, mais aussi aux paroles de certaines chansons, vues comme hostiles à la laïcité, proche des idées islamistes ou encore homophobes.
"L'antisémitisme est un poison, je le combats depuis longtemps", affirme dans un entretien au journal Le Parisien l'artiste, au coeur d'une polémique depuis dix jours en raison d'un jeu de mots sur X (ex-Twitter) qualifiant l'essayiste franco-gambienne Rachel Khan, juive et petite-fille de déportés, de "resKHANpée".
"C'est une erreur, je le reconnais", ajoute-t-il, expliquant qu'il n'avait "pas en tête l'histoire de sa famille" lorsqu'il a publié ce "tweet maladroit" en réponse à un message de Mme Khan le qualifiant de "déchet".
Une "maladresse" également assumée dans le quotidien régional Paris Normandie, où le rappeur, originaire de cette région du nord-ouest de la France regrette que ses excuses initiales soient restées "inaudibles". "On me taxe d'antisémitisme et cela me broie", se désole-t-il.
Au passage, Médine se justifie à nouveau de la "quenelle", geste antisémite, effectuée il y près de dix ans avec le polémiste Dieudonné. "Je croyais que (c')était de la liberté d'expression", assure-t-il, disant avoir compris "trop tard" qu'il s'agissait d'un "signe de ralliement antisémite".
"On cherche une maladresse ancienne pour me disqualifier, discréditer la gauche à travers moi", estime-t-il, fustigeant "de l'anti-racisme de salon" et un "emballement médiatique dérisoire".
Le rappeur confirme aussi sa participation au débat prévu jeudi avec la patronne du parti écologiste EELV Marine Tondelier, malgré les dissensions que sa venue provoque. "Je maintiens ma présence", dit-il, estimant avoir "une expérience à apporter en matière d'antiracisme".
Il est aussi invité samedi à la réunion de rentrée du parti de gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise (LFI), dans la Drôme (sud).
Médine, engagé contre les violences policières et en faveur des quartiers populaires, est régulièrement confronté à ses prises de position passées, mais aussi aux paroles de certaines chansons, vues comme hostiles à la laïcité, proche des idées islamistes ou encore homophobes.
0 Commentaires
Participer à la Discussion