
Des entreprises majeures ukrainiennes ont été touchées ce mardi 27 juin par une vague massive de cyberattaques. Le géant pétrolier Rosneft a également été frappé, tout comme l’industriel français Saint-Gobain.
Panneaux d’affichage de l’aéroport de Kiev en panne, paiement par carte impossible dans le métro, services bancaires perturbés… La vague de cyberattaques en Ukraine a provoqué des dysfonctionnements multiples. Si aucun lien officiel n’a encore été établi entre ces différentes attaques, apparemment simultanées, plusieurs entreprises ont indiqué avoir été victimes d’un virus faisant apparaître une demande de rançon de 300 dollars sur l’écran de leurs ordinateurs.
En Russie, le sidérurgiste Evraz a également indiqué avoir été victime d’une attaque, tout comme le géant pétrolier Rosneft, qui a cependant affirmé que sa production n’avait pas été interrompue grâce à un serveur de secours. Selon la société russe spécialisée en sécurité informatique Group-IB, « environ 80 entreprises ont été visées » en Russie et en Ukraine.
La cyberattaque s’est ensuite répandue en Europe occidentale, frappant le transporteur maritime danois Maersk, le géant publicitaire britannique WPP et l’industriel français Saint-Gobain. « La plupart de nos systèmes informatiques sont hors service du fait d’une attaque virale, nous continuons d’évaluer la situation. La sécurité de nos opérations est notre priorité maximale », a déclaré à l’Agence France-Presse la porte-parole de Maersk. De son côté, Saint-Gobain a indiqué avoir isolé ses systèmes informatiques afin de protéger ses données.
Cette vaste cyberattaque intervient un mois et demi après celle du 12 mai, lorsqu’un autre rançongiciel, « Wannacry », avait affecté des centaines de milliers d’ordinateurs dans le monde entier, paralysant notamment les services de santé britanniques et des usines du constructeur automobile français Renault.
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