Barack Obama ne sait plus où donner de la tête. Entre le meurtre de deux noirs américains, mardi et mercredi, et l’assassinat de cinq policiers à Dallas, jeudi, son discours a radicalement changé. Ainsi, à quelques heures d’intervalle, le président américain en est venu à condamner le « grave problème » que constitue le racisme aux Etats-Unis, puis à dénoncer « des attaques haineuses, calculées et méprisables » auxquelles il n’y a « aucune justification possible. » Un double discours qui reflète bien la complexité du positionnement de Barack Obama par rapport aux minorités qu’il n’a jamais réellement soutenues tout au long de ses deux mandats présidentiels.
Pris entre deux eaux
C’était écrit, Barack Obama, en tant que premier président noir des Etats-Unis, devait œuvrer pour améliorer la condition des minorités au sein du pays. Du moins, c’est ce que tout le monde imaginait. Y compris les Républicains. « Ils voulaient que Barack Obama prenne des mesures en faveur des minorités pour pouvoir dire qu’il n’était pas le président de tous les Américains », analyse Thomas Snegaroff, historien spécialiste des Etats-Unis et auteur de la Géopolitique des Etats-Unis (PUF).
« La difficulté de la tâche d’Obama, c’est que s’il était trop favorable aux noirs, on l’aurait accusé de faire du favoritisme, tandis que s’il ne faisait rien, les minorités l’auraient accusé de renier ses origines », pointe pour sa part François Durpaire, historien spécialiste des Etats-Unis et maître de conférences à l’université de Cergy-Pontoise.
Pas de mesure spécifique en faveur des noirs américains
Contrairement à la communauté LGBT pour laquelle il a beaucoup œuvré, « Barack Obama a toujours dit qu’il ne ferait pas de plan spécifiquement consacré à une minorité », souligne François Durpaire. Néanmoins, la réforme Obamacare a été implicitement perçue comme une mesure en faveur de ces mêmes minorités, principales bénéficiaires du dispositif de par leur origine sociale. En dehors de ça, donc, aucune mesure. Juste « une exemplarité qui a eu un impact positif [sur la communauté noire] », selon Thomas Snegaroff.
Mais le président américain avait-il réellement entre ses mains le pouvoir d’améliorer la situation socioculturelle des Etats-Unis ? Thomas Snegaoff estime que non. « Si on attendait qu’il règle tous les problèmes raciaux des Etats-Unis, on s’est trompés parce qu’il n’a pas tous les pouvoirs. » Le maître de conférences à l’université de Cergy-Pontoise va dans le même sens, en prenant l’exemple des bavures policières. « Il s’agit de policiers municipaux, pas d’une police nationale. Obama ne pouvait pas avoir d’influence directe [sur cette question] », analyse l’historien.
Un siècle d’esclavage et 50 ans de ségrégation
Enfin, Barack Obama est arrivé à la tête d’un pays historiquement rongé par le racisme. « Il faut se dire qu’il est le président d’un pays qui a connu un siècle d’esclavage et un demi-siècle de ségrégation », résume François Durpaire. Il est donc évident que cette équation à plusieurs inconnues ne pouvait pas être résolue par un seul homme.
Néanmoins, et comme le souligne Thomas Snegaroff, « la situation des noirs américains s’est dégradée sous Obama, à tel point qu’aujourd’hui la fracture culturelle aux Etats-Unis est revenue près de son niveau des années 1960. » En ce sens, Barack Obama a échoué dans ce pour quoi il avait été élu, si bien qu’« aujourd’hui, la population noire est très déçue du mandat du premier président noir des Etats-Unis », conclut Thomas Snegaroff.
19 Commentaires
Lion Uk
En Juillet, 2016 (18:20 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (18:42 PM)Obama Is Dajjals Leftenant
En Juillet, 2016 (18:45 PM)« En ce jour, nous proclamons la fin des rancunes mesquines et des promesses non tenues, des récriminations et des dogmes éculés qui ont trop longtemps étranglé notre politique. »
Nous restons une nation jeune, mais pour citer les Écritures, il est temps de “faire disparaître ce qui était de l’enfant”. Il est temps de réaffirmer notre force de caractère; de choisir une histoire meilleure; de porter ce cadeau précieux, cette noble idée transmise de génération en génération: la promesse obtenue de Dieu que nous sommes tous égaux, tous libres et méritons tous une chance d’aspirer à la plénitude du bonheur.
De fait, comment ne pas croire en ce jeune avocat brillant, sensibilisé aux problèmes sociaux par son vécu dans cette grande ville qu’est Chicago, là où il a fait carrière ? Comment ne pas être en admiration devant ce jeune noir qui a vaincu les forces raciales de son pays pour devenir le premier président noir des États-Unis ? Pour des millions de personnes, n’est-il pas devenu un véritable don du ciel, brisant les préjugés raciaux, déterminé à mettre fin aux guerres et à l’usage des tortures, à fermer cette prison injustifiable de Guantanamo où des centaines de personnes y sont détenues et torturées, souvent sans accusation et sans aucun droit réel de défense ? En somme, un Président décidé à s’attaquer, prioritairement, aux sérieux problèmes sociaux de son peuple pour lui assurer les soins de santé, l’éducation et les protections sociales nécessaires au mieux-être de tous et de toutes.
Le potentiel de cet homme, pouvant apporter une ère de paix, était si fort qu’on en a fait, par anticipation, le récipiendaire du prix Nobel de la paix 2009. C’est dire l’aura qu’il était parvenu à dégager et l’espoir qu’il avait suscité chez des millions de gens à l’effet que le monde allait changer.
« Aujourd’hui, je vous dis que les défis qui nous attendent sont réels. Ils sont graves et ils sont nombreux. Ils ne seront pas facilement ni rapidement relevés. Mais sachez-le, ô Amérique: ils seront relevés. »
Qu’en est-il au terme de son second mandat? De toute évidence, l’homme de janvier 2009 est tout autre de celui que ces huit années de mandat nous en ont révélé. L’aura qui l’avait couronné Président, en janvier 2009, s’est transformée en une véritable désillusion et humiliation pour tous ceux et celles qui avaient cru en lui. L’histoire de ces huit années nous le révèle, à l’égal de ses prédécesseurs, comme une marionnette de plus au service des grands pouvoirs financiers et militaires. Le «Yes we can » que le peuple s’appropriait spontanément, s’est révélé être le « Yes we can » dirigée non pas au peuple, mais à ces grands pouvoirs. Il n’est donc plus surprenant que les guerres se soient multipliées, que Guantanamo soit toujours une prison, que les programmes sociaux et de santé en soient au même point et que les politiques extérieures des États-Unis continuent de se moquer du droit international, intervenant là où ses intérêts les y poussent sans se soucier des morts, des blessés, de la misère et des désastres qu’ils y laissent sur leur passage. L’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie sont toujours des pays en guerre alors qu’on leur promettait la démocratie et la paix. Nous pourrions également y ajouter l’Ukraine, victime d’un coup d’État planifié de longue main par Washington.
Cet esprit de conquête et de domination qui se reflète dans ces guerres du M.O. se retrouve de plus en plus, également, en Amérique latine, où, ce même Obama cherche à y reconquérir les privilèges perdus lors de la conquête, par des voies démocratiques, de la seconde indépendance de plusieurs de ces pays. Au nombre de ces derniers, il faut mentionner le Venezuela, la Bolivie, l’Équateur, le Nicaragua, le Salvador. Quant au Brésil, au Paraguay et au Honduras, également sur la voie de la conquête de leur seconde indépendance, ils ont été victimes de l’interventionnisme des États-Unis qui, conjointement avec les oligarchies locales, ont repris du terrain perdu. Ce fut surtout par des coups d’État techniques, à savoir l’usage de procédures parlementaires et sénatoriales. Pour ce qui a trait à l’Argentine, ce fut effectivement par une élection à laquelle le président actuel s’est présenté sous un faux message qu’il a d’ailleurs reconnu lui-même, tout récemment.
« Si je vous avais dit, il y a une année, ce que j’allais faire et ce qui allait suivre, majoritairement, vous m’auriez enfermé dans une maison de fous. » (Traduction de l’auteur).
Voilà ce qu’est la démocratie pour cet allié de Washington. On se fait élire sous la bannière d’un programme qui est substitué, une fois l’élection acquise, par une autre bannière qu’aurait immanquablement rejeté le peuple. Dans tous ces pays, plus haut mentionnés, les changements de gouvernements se sont effectués en utilisant des millions de dollars pour alimenter la corruption, pour soutenir la désinformation de manière à diaboliser l’ennemi à abattre et à fermer les yeux sur les actions de violence, incluant les assassinats et les actes terroristes affectant directement le peuple.
Le président Obama est au fait de ces réalités et il sait qu’elles sont illégales et qu’elles vont à l’encontre du droit international ainsi que du droit des États concernés. Avec l’argent, on parvient à acheter même les juges, les parlementaires, les sénateurs et le parjure trouve toujours sa réponse dans la satisfaction de ses propres intérêts.
Si l’empire est parvenu à renverser et à infiltrer certains gouvernements, la résistance de certains autres lui rend la vie plus difficile. C’est évidemment le cas du Venezuela, de l’Équateur et de la Bolivie dont les richesses en mines et en pétrole ont de quoi faire l’envie de l’empire. Ce n’est pas pour rien que des millions de dollars, venant des diverses organisations gouvernementales et non gouvernementales étasuniennes, sont investis, année après année, pour appuyer les oligarchies locales dans leurs luttes politiques et pour créer par des actions de violence et des guerres économiques, les conditions de déstabilisation de ces gouvernements de manière à susciter la révolte de leurs peuples et à justifier ainsi des interventions militaires extérieures.
Le cas du Venezuela est particulièrement parlant quant à l’approche de l’empire visant le renversement du gouvernement, la prise de contrôle de l’État ainsi que des ressources énormes de pétrole dont dispose ce pays. Il s’agit d’une réserve des plus importantes au monde. De quoi susciter la cupidité et l’ambition de conquête. C’est ce que vise l’empire et c’est ce que ce jeune président qui devait changer le monde, en respectant les peuples, se propose de réaliser, à l’encontre du droit international et au détriment de la volonté et des intérêts du peuple vénézuélien. Il applique au Venezuela les mêmes principes qui ont donné lieu au blocus économique contre Cuba. Il est important de les rappeler dans le contexte de cette guerre économique dont est victime le peuple vénézuélien. Tiré du rapport du secrétaire d’État de l’époque, Lester Malory :
« La majorité des Cubains appuient Castro (…) Il n’existe pas une opposition politique effective. (…) L’unique moyen possible pour lui faire perdre l’appui interne est de provoquer la désillusion et le mécontentement en provoquant l’insatisfaction économique (…) et la pénurie. (…) Il faut mettre rapidement en pratique tous les moyens possibles pour affaiblir la vie économique (…) refusant à Cuba argent et biens de toute nature de manière à réduire les salaires et l’emploi, provoquant ainsi la faim, le découragement et la chute du gouvernement. »
Si le président Obama s’est permis de reconnaître que ce blocus économique contre Cuba avait été une erreur, il n’en continu pas moins à imposer à Cuba cette médecine et à en faire autant avec le Venezuela à travers cette guerre économique dont il connaît très bien les avenants et aboutissants.
En dépit de toutes ces misères du Venezuela dont se nourrit la presse officielle, Barack Obama a émi un décret déclarant le Venezuela comme étant une menace à la sécurité nationale des États-Unis. On peut toujours se demander en quoi le Venezuela serait une menace de cette nature pour les États-Unis, mais ce décret répond avant tout à une procédure qui a pour effet d’autoriser le Président à intervenir militairement contre ce pays au moment qu’il jugera le plus pertinent. Il s’agit d’une épée de Damoclès placée sur la tête du Venezuela. C’est la manière pour ce Président de gérer ses relations internationales avec le Venezuela.
Que conclure ?
Barack Obama, ce président qui nous arrachait les larmes des yeux par ses discours pleins de promesses et d’avenir, ne peut évoquer l’ignorance de toutes ces manigances qui se jouent pour se défaire de gouvernements qui n’acceptent pas sa soumission à l’empire. Il sait très bien tout ce qui se passe d’illégal et de malhonnête pour renverser ces gouvernements. Loin de les blâmer, il les encourage et leur apporte son soutien. Ceci ne l’empêche pas de parler de démocratie, de non-interventionnisme, du respect des peuples à disposer d’eux-mêmes, etc. Un discours, devenu sans âme et plein de contradictions. C’est pourtant lui qui avait dit, sans sourciller, lors d’une rencontre du G.20, en 2014, que les États-Unis avaient un principe duquel ils ne sauraient déroger, à savoir celui de la non-intervention dans les affaires intérieures d’un autre pays. Je pense que cette déclaration, à la lumière de tout ce qu’on peut reconnaître comme interventionnisme des États-Unis dans le monde, nous dit ce qu’est véritablement Obama : un enchanteur qui ensorcelle pour mieux tromper.
Bien d’autres sujets mériteraient d’être abordés dans le cadre de cet article. Je mentionnerai celui du terrorisme, alimenté et soutenu par Washington. Il s’agit là d’un exemple. Pour ceux et celles qui veulent en savoir plus, les documents ne manquent pas.
Encore une fois, les peuples sont victimes du mensonge, de la manipulation et de la tricherie qui servent si bien la cupidité et les ambitions des grands et puissants de ce monde. Barack Obama n’y échappe pas. Son art de la manipulation en aura fait un allié recherché par ces puissants.
Anonyme
En Juillet, 2016 (20:18 PM)Mooo
En Juillet, 2016 (20:22 PM)Doxamdem
En Juillet, 2016 (20:53 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (20:59 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (21:18 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (22:04 PM)Sen=
En Juillet, 2016 (02:55 AM)Anonyme
En Juillet, 2016 (05:13 AM)Rippitt
En Juillet, 2016 (05:24 AM)Les Noirs Americains aiment se poser en victimes, se plaignent toujours du traitement que les Blancs leur réservent, alors qu'eux memes adoptent une attitude pire vis a vis des Africains !
Qu'ils aillent au diable
Khel Khol Kham
En Juillet, 2016 (09:26 AM)Arissoi
En Juillet, 2016 (10:54 AM)Stupidites
En Juillet, 2016 (11:50 AM)Ce n 'est pas l 'opinion de ce..Thomas Snegaroff.,qui va ternir l 'image de Barack Obama !
Le racisme est un phenomene , une realite , dans tous les coins du monde !
Un president americain , et cela quelle que soit la couleur de sa peau , ne pourra jamais ,
eradiquer ce fleau , a lui seul ! Le Congres , le Senat , les eglises diverses , et la societe
dite...blanche americaine , sont a mon avis , les premiers responsables , car inertes
face a ce sujet , comme par accord tacite , ou silence hypocrite !
Le racisme ne pourra etre eradique par des lois , car la mesquinerie , la mechancete
de l 'humain , son ignorance , son intolerance face a l 'autre , son besoin de vouloir
dominer un autre , pour se valoriser , ...ou masquer ses carences intellectuelles ,
ou existentielles (...dans le cas des..."..red necks..".., du Sud ..)...sont helas , bien
malheureusement, des tares innees ! C 'est dans le DNA de certains ,et cela aucune
demarche politique ne pourrait certes regler ce mal , bien souvent puise dans le milieu
familial , social de leur environnement immediat , ou cercle d ' amis !
Il faut vivre des annees , dans ce pays , pour bien comprendre ce mal , en apprenant
a eviter certains endroits , actes , certains accoutrements , certaines frequentations ,
et surtout de savoir s 'accrocher a ses valeurs sprirituelles ,a sa dignite , ses principes
de droiture ,de tolerance ,de vigilance quotidienne ,et ces bonnes valeurs senegalaises
de tolerance , de fierte de soi , et de savoir eviter les actes ou choses , qui pourraient
etre une source de represailles , pour un esprit malade , ou mal eduque, pour ne dire
borne , nul et inculte !
Cet article me semble bien etre ecrit par un blanc , qui voudrait sournoisement ,
s ' en prendre a Obama , en refusant d 'admettre que le mal du raciste blanc ,
existe aux US ...en Chine , a travers l 'Europe , etc.., depuis le debut de l 'humanite !
Il appartient a tout noir , africain , americain , ou europeen d ' adoption , de se faire
respecter , avant tout ! Certains individus de par leurs comportements , attitudes,
demarches , activites et frequentations douteuses , ou reprehensibles , s 'attireront
toujours des problemes . et cela quel que soit le pays qui les acceullera !
WASSALAM....a vous de la part de.....Sangomarien.....
NB....Avant son election , et depuis son arrivee a la Maison Blanche , B . Obama
est lui meme la cible de milliers de racistes ,dans leurs commentaires ,ecrits , actions ,
et autres remarques racistes de tout genre !
Anonyme
En Juillet, 2016 (12:02 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (13:23 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (19:29 PM)Calmez-vous, Les Forces De L'o
En Juillet, 2016 (13:33 PM)Certaines sources de ces extrapolations sont des éléments de la droite au sein de l’intelligentsia américaine. Alors que d’autres sont des sources indépendantes et des initiés des services de renseignements. Il y a aussi de nombreux initiés de l’intelligentsia étrangère manifestant le même intérêt pour ce sujet – tous relativement fiables avec une touche évidente de pleine conscience conspiratrice.
En tant que telle, la vérité devient encore plus difficile à déchiffrer, au milieu de toutes ces rumeurs et insinuations, les fausses alarmes et très probablement les vraies alarmes.
Il est difficile de prévoir avec précision qui sera installé (si jamais il est élu) à la Maison Blanche en novembre.
Ce qui est clair, c’est qu’il est maintenant tout à fait évident pour tous que Wall Street [ainsi que des conspirateurs du PNAC] désire une continuation du régime Obama via la candidature d’Hillary Clinton, parce que pour eux, elle est l’option la plus sûre, la plus prévisible, maniable et contrôlable. Wall Street est compulsivement obsédé par la prévisibilité et exècre le contraire, bien que le fiasco qu’il a créé et qui a entraîné le quasi-effondrement économique de 2008, peut laisser entendre le contraire. Ce n’est pas le cas. Ne vous y trompez pas.
D’autre part, la stupidité habituelle absolue, les préjugés profonds et l’ignorance générale de base de 30% et parfois jusqu’à 51% de l’électorat américain ne peuvent jamais, jamais, être sous-estimés, en particulier lorsque l’élément de peur et des tactiques infâmes telles que des opérations sous faux drapeaux sont régulièrement utilisées, comme nous en sommes tous témoins, dans ce monde post 9/11.
Ces tactiques diaboliques ont non seulement été tout à fait évidentes à travers l’histoire humaine, mais nous avons vu une concentration sans précédent de leur utilisation depuis les événements du 9/11, qui étaient une recette préfabriquée pour la durabilité du premier mandat de Bush (2000-2004 ) puis sa réélection en 2004-2008.
En se référant à ces tactiques diaboliques dans l’histoire humaine, il faut citer quelques exemples pour le seul XXe siècle:
1) Le naufrage du Lusitania en 1915, comme un prélude à l’entrée de Washington dans la Première Guerre mondiale.
2) Le complot d’Hitler pour brûler le Reichstag allemand en 1933, dans le but d’accuser [et d’éliminer] ses adversaires politiques sur la gauche, une fois pour toutes, au cours des 12 ans du Troisième Reich.
3) L’attaque japonaise sur Pearl Harbor en 1941, qui a été utilisée comme prétexte pour l’entrée de Washington dans la Seconde Guerre mondiale, malgré l’avis de nombreux analystes à l’époque, qui étaient férocement pour mettre en garde les oreilles sourdes de l’administration de Franklin Delano Roosevelt.
4) L’Incident du golfe du Tonkin qui a été utilisé comme prétexte pour la guerre de Washington au Vietnam.
Et le dernier mais non le moindre,
5) Les attaques du 9/11 qui nous ont volontairement entraînées dans un cycle action-réaction apparemment sans fin, pour justifier ce que l’on appelle la guerre contre le terrorisme de Washington, qui en réalité est une guerre de terreur. Tout cela dans le but de créer des ravages dans une partie déjà chaotique du monde que nous appelons le Moyen-Orient – pour des combustibles fossiles ainsi qu’à des fins idéologiques et, par là, je veux dire à des fins eschatologiques.
Tous ces événements, en particulier ce dernier, ont été conçus de manière rusée, avec un calcul pré-planifié ayant pour conséquence la fabrication fallacieuse du consentement du peuple américain plus ou moins en l’hypnotisant avec des craintes largement fausses et mal perçues.
Mais revenons au point précédent concernant un éventuel coup d’État d’Obama dans le cadre d’une élection de Trump contre Clinton. Tous ces facteurs de peur, en combinaison avec l’effondrement économique de 2008 qui n’a jamais vraiment disparu (sauf pour le top 1% au détriment des 99%), ainsi que les guerres coûteuses et niaisement aventuristes de la décennie 2000, et pas seulement au Moyen-Orient, mais aussi aux portes de la Russie [via l’Ukraine], tout cela a créé une aversion bien profonde [et la méfiance] envers Hillary Clinton, parce qu’elle a été très impliquée dans les prises de décision erronées, que ce soit l’invasion de 2003 et l’occupation de l’Irak et la suite en Libye avec le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011 et l’assassinat de l’ambassadeur Stevens, un coup monté par les services américains, associé au gâchis appelé Benghazi.
L’implication de Hillary Clinton dans tous ces événements, et plus encore son comportement suspect et évasif et son manque intentionnel de transparence – à savoir la suppression de milliers d’e-mails via son serveur d’ordinateur personnel chez elle, au cours de ses activités de changement régime en Libye, dans lequel elle est impliquée jusqu’au cou, – tous ces facteurs ainsi que son comportement arrogant et combatif habituel ont contribué [et exacerbé] une aversion profonde et la méfiance d’une assez grande partie de l’électorat américain, démocrates et républicains dans un même élan, d’où le phénomène Bernie Sanders, bien que ce dernier soit en fin de course.
Tout cela alimente la campagne de Donald Trump, et jusqu’à maintenant, effectivement, cela a donné cette autre réalité de spectacle de clown, une plate-forme politique qui lui est dévolue (bien sûr par sa propre vanité et son travail, mais sur un terrain de jeu beaucoup plus grand) dans une politique démagogique toxique et dangereuse.
Tout cela nous conduit à d’anciennes spéculations à droite d’une possible [mais à mon avis peu probable] continuation du régime Obama, si les structures de pouvoir à Wall Street (et à Washington) se sentent menacées par ce qui pourrait ressembler à une une prise de contrôle imminente par Trump, et si cela devait être le cas dans les prochains mois à venir.
Ces groupes d’analystes soutiennent que la cabale washingtonienne néo-con / néo-lib pourrait fabriquer une autre opération sous fausse bannière du style du 9/11, mais rien d’aussi énorme que le 9/11, afin de soutenir le régime Obama sous le faux prétexte d’une urgence nationale.
Ils extrapolent en outre que les grandes perceptions, sentiments et craintes américains ont déjà été [et sont encore] influencés, mis en forme, pour inciter les masses à accepter ce scénario possible grâce à une série d’opérations sous faux drapeaux. D’inside jobs du 9/11 au 07.07.05 au Royaume-Uni, et tout le chemin parcouru pour en arriver à la création d’une sauvagerie en continu des agents d’ISIS à Paris, San Bernardino, Bruxelles, et maintenant cet acte horrible à Orlando, en Floride.
Bien que beaucoup estiment ce scénario peu probable, cela vaut la peine de l’explorer. Non seulement dans ce cycle présidentiel, mais dans les prochains à venir, en particulier au regard des conditions du monde très volatiles et imprévisibles que nous vivons actuellement. Celles dans lesquelles les actes d’agression désespérés de Washington et de l’OTAN deviennent de plus en plus apparents ainsi que transparents à quiconque dispose d’un esprit clair et sobre avec une relative bonne santé mentale.
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