Une polémique enflait samedi aux États-Unis après que des policiers ont ouvert le feu sur un Noir en fauteuil roulant, l'homme handicapé étant selon eux armé, une scène filmée sur une vidéo amateur qui suscitait de nombreuses réactions sur Internet.
Les autorités judiciaires de l'État du Delaware, où est décédée la victime âgée de 28 ans, ont annoncé dans un communiqué vendredi enquêter sur ces faits, "afin de déterminer si les policiers ont agi conformément à la loi".
Les policiers tirent et l'homme s'effondre de son fauteuil roulant
La vidéo tournée mercredi sur la voie publique dans la ville de Wilmington montre le Noir, nommé Jeremy McDole, à l'arrêt dans son fauteuil roulant, derrière une voiture sur la chaussée. Plusieurs policiers accourent, le tenant en joue et criant à plusieurs reprises: "lâche ton arme!" ou "mains en l'air!". La vidéo ne permet pas de voir si l'homme tient effectivement une arme. Tout à coup, les policiers tirent et une douzaine de détonations retentissent. Le corps inanimé de Jeremy McDole bascule alors en dehors du fauteuil roulant.
Selon la police, l'homme était armé et n'a pas levé les mains en l'air
La police a indiqué avoir répondu à un appel téléphonique faisant état d'un homme armé en fauteuil roulant, lui-même s'étant possiblement blessé par balle. Dans une conférence de presse diffusée par les médias américains, le chef de la police locale, Bobby Cummings, a expliqué que McDole a refusé de répondre à l'injonction des agents qui lui demandaient de lever les mains et que l'homme a aussi refusé de déposer à terre son arme. Selon le responsable policier, McDole a été tué au moment où il allait sortir son arme.
La mère sous le choc: "Il avait les mains posées sur les genoux"
La mère de la victime, Phyllis McDole, a elle démenti cette version, en affirmant que son fils hémiplégique n'était ni dangereux ni armé. "La vidéo montre qu'il n'avait pas d'arme. Il avait les mains posées sur les genoux quand il lui ont tiré dessus", a déclaré la mère en dénonçant une "injustice".
Cité par la presse, le gouverneur du Delaware, Jack Markell, a de son côté qualifié la scène de "profondément perturbante".
21 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2015 (13:54 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (13:59 PM)Yass
En Septembre, 2015 (14:10 PM)Thio
En Septembre, 2015 (14:11 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (14:16 PM)j'ignore s'il avait un arme a feu ou non ,mais il n'a pas montré sa bonne foi
Mais aussi un policier pouvait venir par dérrière lui mettre le pistolet a la tampe pour qu'il s'éxécute
Ils sont tous pareil Nio yamm
Alain
En Septembre, 2015 (14:35 PM)A t-on reellement besoin d'abattre un homme qui a 00% de chance de s'échapper ou de vous tirer dessus ???
Ces policier avaient mille manière de faire abdiquer ce pauvre handicapé.L'envie de tuer est flagrant!
Anonyme
En Septembre, 2015 (14:50 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (15:02 PM)Diaw
En Septembre, 2015 (15:12 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (15:19 PM)Si j'étais policier et que j'avais en face de moi un homme armé qui visiblement résiste une arrestation, j'aurais fait la même chose. Je n'attendrais pas qu'il me tire dessus.
Funk Usa
En Septembre, 2015 (15:27 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (16:01 PM)Anonyme
En Septembre, 2015 (18:04 PM)Ils l'ont tué parce qu'il est noir dans un quartier pauvre où la police classe tout le monde comme éventuel criminel.
Cane
En Septembre, 2015 (18:33 PM)Babou
En Septembre, 2015 (22:09 PM)Birima Sobel
En Septembre, 2015 (01:02 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (09:27 AM)Xxxyyyzzz
En Septembre, 2015 (11:52 AM)Anonyme
En Septembre, 2015 (15:22 PM)Dave
En Septembre, 2015 (16:18 PM)Drop Thé Gun
En Septembre, 2015 (16:51 PM)Dans la plupart des cas, les policiers ne sont pas inquiétés ou la suite judiciaire de l'affaire est inconnue. Malgré des manifestations, pétitions et autres mobilisations, ça continue.
En fait, toute personne de race noire doit être considérée comme un criminel en puissance pour qu'on en arrive là. A mois qu'il ne s'agisse d'une entreprise de nettoyage ethnique pure et simple.
Peut être que le jour où on massacrera des enfants noirs à la sortie de l'école ou dans une crèche on entendra peut être les organisations des droits de l'homme plus promptes à s'émouvoir de ce qui se passe dans les pays pauvres dont l'indexation conforte un schéma de pensée global et erroné.
En réalité, c'est un genocide qui déroule sous nos yeux.
Participer à la Discussion