
Elle n'a pas pu contenir son sérieux bien longtemps. Lors d'un débat sur une chaîne saoudienne, une journaliste a explosé de rire lorsqu'un historien a expliqué que les femmes ne pouvaient pas conduire dans ce pays car elles risqueraient de se faire violer en cas de panne...
Une journaliste saoudienne interrogeait un historien sur la chaîne Rotana TV sur des thèmes de société. Nadine al-Badeir a eu un fou rire lorsque Saleh al-Saadoon lui a expliqué, très sérieusement, que si les femmes ne conduisaient pas en Arabie Saoudite, c’était tout simplement pour ne pas se faire violer en cas de panne.
L’homme a commencé son argumentaire par ces mots : « Les femmes peuvent monter un chameau, alors on peut se demander ce qui les empêche de conduire une voiture. En Arabie Saoudite, nous avons des circonstances particulières. La ville d'Arar est située à 150 km d'Al-Jawf. D'Al-Jawf jusqu'à Al-Hail, il y a 400 km. Si une femme se déplace d'une ville à l'autre et que sa voiture tombe en panne, que va-t-il lui arriver ? ". "Pourtant, en Europe et dans le monde arabe, les femmes conduisent", lui a rétorqué la journaliste. "Elles se fichent d'être violées sur le bord de la route, nous non...", a répondu, sans sourciller, l’historien.
Pour que l'homme aille jusqu'au bout de sa pensée, la journaliste a poursuivi : "Vous avez peur qu’une femme se fasse violer par des patrouilleurs, mais vous n’avez pas peur qu’elle se fasse violer par son chauffeur ?"
"Evidemment que si. Il y a une solution (…) c’est de faire venir des conductrices étrangères pour conduire nos femmes", a expliqué Saleh al-Saadoon.
L'argumentaire très surprenant de l'homme a provoqué un fou rire incontrôlable de la journaliste connue dans son pays pour ses positions en faveur des droits des femmes. Il vaut mieux en rire qu'en pleurer...
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