Au moins 25 personnes sont mortes ce mercredi à Taipei dans le crash spectaculaire d'un avion de la TransAsia qui transportait 58 personnes selon les médias locaux tandis que les officiels annoncent trois morts. Quelque 18 passagers ont été secourus tandis qu'une trentaine d'autres sont toujours bloquées dans l'appareil qui est en train de sombrer, selon un porte-parole des pompiers. Une importante opération de sauvetage est en cours.
C'est le deuxième accident grave de la compagnie en six mois à Taïwan. Le 23 juillet dernier, 48 personnes dont deux Français avaient trouvé la mort dans le crash d'un appareil de la TransAsia au large de Taïwan.
Le Bureau d'enquête et d'analyses (BEA) français pour la sécurité de l'aviation civile va dépêcher deux de ses enquêteurs sur place car l'après l'accident à Taipei d'un avion ATR de la compagnie taïwanaise TransAsia Airways.
«Une équipe de deux enquêteurs du BEA, représentant l'Etat de conception et de construction de l'avion, accompagnée de quatre conseillers techniques d'ATR, se rend à Taïwan dans les prochaines heures pour participer à l'enquête de sécurité menée par l'Aviation Safety Council (ASC)», indique le BEA sur son site internet.
Des enquêteurs français sur place
L'appareil a été assemblé en France. Le constructeur aéronautique européen ATR, numéro un mondial des avions régionaux à turbopropulseurs est une coentreprise des groupes Airbus et Finmeccanica.
Le directeur de l'aviation civile taïwanaise Lin Chih-ming a déclaré que l'ATR 72-600 avait moins d'un an et qu'il avait subi des opérations de maintenance il y a un peu plus d'une semaine. Le pilote avait 14.000 heures de vol à son compteur et le co-pilote 4.000.
L'accident est survenu vers 11 heures locales alors que l'appareil venait de décoller de l'aéroport de Taipei à destination de l'île de Kinmen. L'avion pour une raison inconnue a quasi immédiatement dévissé, a heurté un pont s'est abîmé dans la rivière. D'après des médias chinois, 31 passagers étaient originaires de Chine continentale, et voyageaient en deux groupes touristiques au départ de Xiamen, ville portuaire de la province du Fujian qui fait face à Taïwan.
Les enquêtes du BEA ne visent pas à déterminer les fautes ou les responsabilités et le bureau rappelle que «seules les autorités de l'aviation civile de Taïwan sont habilitées à communiquer sur l'enquête en cours».
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