Un peu plus de cinq semaines
après les élections générales, les perdants, les chrétiens-démocrates
d'Angela Merkel, s'apprêtent à élire une nouvelle direction. Leur
candidat à la chancellerie Armin Laschet se retire. Pour la première
fois, c'est la base qui désignera le nouveau président de la CDU. Le
parti a présenté le calendrier de cette primaire aujourd'hui.
Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Quatre dirigeants en un peu plus de trois ans. Les chrétiens-démocrates habitués à la continuité - Angela Merkel a présidé la CDU (Union chrétienne-démocrate) durant 18 ans - vont à nouveau se chercher une nouvelle direction. Cette fois, le parti innove en organisant pour la première fois une consultation de ses 400 000 membres.
Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Quatre dirigeants en un peu plus de trois ans. Les chrétiens-démocrates habitués à la continuité - Angela Merkel a présidé la CDU (Union chrétienne-démocrate) durant 18 ans - vont à nouveau se chercher une nouvelle direction. Cette fois, le parti innove en organisant pour la première fois une consultation de ses 400 000 membres.
Une
réunion, le week-end dernier, des secrétaires de section a plaidé pour
cette solution qui doit permettre de renforcer la légitimité de la
nouvelle direction. Le tenant du titre Armin Laschet, élu en janvier
dernier, tire sa révérence après l’échec historique subi par son parti
lors des élections de septembre.
Plusieurs noms circulent
Les candidats pourront se déclarer à compter de samedi avant de se présenter auprès des membres du mouvement. Deux tours de scrutin seront sans doute nécessaires pour les départager. Le résultat, connu à la mi-janvier, devra encore être entériné par un congrès.
Plusieurs noms circulent déjà. Une demi-douzaine d’hommes politiques, tous originaires de la région de Rhénanie du Nord-Westphalie, pourraient se déclarer. Le favori de la base est le conservateur Friedrich Merz, qui a deux reprises, - fin 2018 et au début de l’année -, a perdu de justesse. Une élection par les membres de la CDU pourrait lui profiter.
Les chrétiens-démocrates, bientôt dans l’opposition, devront se ressourcer après leur échec sévère. Les délais seront serrés pour la nouvelle direction avant trois régionales au printemps dans des Länder que la CDU dirige et où le parti est menacé.
Pendant ce temps, à Berlin, le paysage politique allemand se redessine. Une nouvelle coalition emmenée par le social-démocrate Olaf Scholz avec les écologistes et les libéraux, négocie actuellement un programme de gouvernement.
Les candidats pourront se déclarer à compter de samedi avant de se présenter auprès des membres du mouvement. Deux tours de scrutin seront sans doute nécessaires pour les départager. Le résultat, connu à la mi-janvier, devra encore être entériné par un congrès.
Plusieurs noms circulent déjà. Une demi-douzaine d’hommes politiques, tous originaires de la région de Rhénanie du Nord-Westphalie, pourraient se déclarer. Le favori de la base est le conservateur Friedrich Merz, qui a deux reprises, - fin 2018 et au début de l’année -, a perdu de justesse. Une élection par les membres de la CDU pourrait lui profiter.
Les chrétiens-démocrates, bientôt dans l’opposition, devront se ressourcer après leur échec sévère. Les délais seront serrés pour la nouvelle direction avant trois régionales au printemps dans des Länder que la CDU dirige et où le parti est menacé.
Pendant ce temps, à Berlin, le paysage politique allemand se redessine. Une nouvelle coalition emmenée par le social-démocrate Olaf Scholz avec les écologistes et les libéraux, négocie actuellement un programme de gouvernement.
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