Plus d'un milliard de femmes ne sont pas protégées par la loi après avoir subi des violences sexuelles, a déploré le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à l'occasion de la célébration de la journée internationale de la femme.
Là où des lois existent, note-t-il, "elles sont souvent ignorées et les femmes qui portent plainte sont discréditées, dénigrées et méprisées", regrettent le patron de l'ONU dans un message.
"Nous le savons désormais : le harcèlement et les atteintes sexuels sont monnaie courante sur les lieux de travail, dans l'espace public et dans les foyers, et ce, dans des pays qui se félicitent de leur bilan en matière d'égalité des sexes", affirme-t-il.
Selon lui, il reste de nombreux obstacles à franchir pour remédier aux inégalités ancestrales qui sont le creuset des discriminations et de l'exploitation.
"L'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles sont les véritables gageures de notre époque et le plus grand défi que le monde ait à relever en matière de droits fondamentaux", a souligné Antonio Guterres.
Pour le SG de l'ONU, l'écart de rémunération entre hommes et femmes est de 23% à l'échelle mondiale.
"Cette réalité peut aller jusqu'à 40% dans les zones rurales dans la mesure où, le travail non rémunéré que font de nombreuses femmes n'est pas reconnu", rappelle-t-il.
5 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (17:08 PM)Yénako wakh dé!
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En Mars, 2018 (19:39 PM)Anonyme
En Mars, 2018 (07:08 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (10:21 AM)Anonyme
En Mars, 2018 (11:18 AM)Participer à la Discussion