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Les Etats-Unis ont encore fait monter la pression dimanche sur le président Volodymyr Zelensky, laissant planer l'idée que le dirigeant ukrainien pourrait devoir partir après le clash avec le président américain Donald Trump.
"Nous avons besoin d'un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz.
"S'il devient évident que le président Zelensky, soit pour des motivations personnelles soit politiques, diverge de la volonté de mettre fin aux combats dans son pays, alors je crois qu'on a un vrai problème", a-t-il ajouté, interrogé sur la chaîne CNN.
Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont eu vendredi à la Maison Blanche une spectaculaire passe d'armes, Washington reprochant au dirigeant ukrainien de s'être montré irrespectueux et de manquer de gratitude envers les Etats-Unis pour ses efforts visant à mettre fin au conflit entre l'Ukraine et la Russie.
L'incident a eu pour effet immédiat l'annulation de la signature d'un accord sur les minerais ukrainiens.
Le président républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson a renchéri, disant dimanche que "quelque chose doit changer".
"Soit il (le président Zelensky) revient à la raison et revient à la table des négociations avec gratitude, soit quelqu'un d'autre doit diriger le pays pour le faire", a-t-il affirmé sur la chaîne NBC.
Vendredi, immédiatement après l'altercation à la Maison Blanche, l'influent sénateur républicain Lindsey Graham, avait déclaré: "Zelensky doit soit changer profondément d'attitude ou partir".
Parlant d'une "énorme occasion manquée", Mike Waltz s'est dit "stupéfait" par l'altercation de vendredi et le comportement de M. Zelensky, disant qu'il en ressortait des doutes sur la volonté du dirigeant ukrainien "de jamais être en mesure de négocier avec Poutine" ou "de mettre fin à cette guerre".
Il a encore réfuté toute notion d'une "embuscade" contre le président ukrainien et réitéré le fait que pour mettre fin à la guerre, il faudra des "concessions territoriales" de l'Ukraine.
Il faudra aussi, a-t-il dit, des "garanties de sécurité menées par l'Europe", au moment où sont réunis en sommet, dimanche à Londres, une quinzaine d'alliés de Kiev en présence du président ukrainien.
8 Commentaires
Reply_authorjahman
il y a 16 heures (17:42 PM)Reply_author
il y a 12 heures (21:21 PM)Suivi personnel, méthode douce selon votre rythme.
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Le monde a t’il besoin de savoir ce que 2 Présidents se disent dans leur entretien , normalement privé partout dans le monde ?
La présence de journalistes est-elle seulement nécessaire dans un entretien privé sinon pour mettre mal à l’aise l’hôte du Président et avec des questions stupides sur son habillement ?
Vivement que quelqu’un débarrasse rapidement le monde de cet homme cynique, méchant , inculte mais cupide, arrogant qui se prend pour l’empereur du monde.
Vérité
il y a 15 heures (18:29 PM)Ce type là, si on ne l'arrête pas, il va foutre le bordel dans le monde.
Depuis qu'il est revenu, l'Amérique est devenu une scène de comédie quotidienne.
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il y a 4 heures (05:42 AM)Participer à la Discussion