Réunis autour du maire de Mbacké Abdou Mbacké Ndao, Malang Sonko, coordonnateur de la maison de justice, le médiateur, le chef central Bara Mamoune Diop et plusieurs de leurs collaborateurs ont essayé de dresser, samedi, le bilan d’étape de la structure qui vient de terminer sa deuxième campagne de sensibilisation à travers le département de Mbacké.
Face à la presse, le coordonnateur est revenu
sur les différentes tâches assignées à la maison de la justice dont, en
particulier, la charge d’aider et d’orienter les populations dans l’obtention
de documents d’état civil comme les certificats de mariage, de décès, de
divorce et autres bulletins de naissance et extraits.
Selon Malang Sonko « 1000 cas ont été
vidés avec succès pour ce qui concerne la deuxième campagne de sensibilisation.
Les populations comprennent, selon lui, de plus en plus l’importance de
disposer de documents d’état civil. Nous ne sommes pas habilités à en donner
mais nous le jouons le rôle de facilitateur ». Le coordonnateur de se
féliciter de la collaboration avec l’Union Européenne et le Pamec (programme
d’appui à la modernisation de l’état civil).
Selon Bara Mamoune Diop, chef central et chef
de quartier de Mbacké Khéwar : « depuis que la maison de justice a
commencé à fonctionner, les litiges ne sont plus traités devant le policier
mais sont négociés à l’amiable avec la satisfaction complète des parties
concernées. Ceci, assure-t-il, a permis à décrisper les relations tendues entre
personnes en difficultés habitant le même quartier ou le même foyer ».
Malang Sonko de profiter de la tribune
que lui offre la presse pour demander aux populations de mieux s’approcher de
la Maison de justice. Au Sénégal seules deux structures de ce genre sont
installées. Mise à part celle de Mbacké, une autre est fonctionnelle à
Tivaouane.
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