Les ressortissants du Nigéria vivant dans la banlieue de Dakar sont préoccupés par l'issue de l'affaire du trafic de drogue dans laquelle des grosses pointures de la police sont mêlées.
En fait, c'est par peur de représailles que ces Nigérians tentent d'anticiper sur le sort que vont leur réserver les autorités policières sénégalaises.
« A l'approche des fêtes religieuses ou de fin d'année nous sommes dépouillés par des éléments en civil qui brandissent toutes sortes de menaces à notre encontre lorsque nous essayons de leur tenir tête de ou de ne pas obtempérer » a confié l'un d'entre eux.
Et d'ajouter, dans les colonnes de La Tribune, « c'est vrai que certains de nos compatriotes s'adonnent à ce trafic, mais ils sont protégés par de hauts responsables de la police avec lesquels ils sont de connivence. Ces gens-là et leurs poulains ne sont jamais inquiétés ». Ces étrangers déplorent le fait que les populations sénégalaises les mettent tous dans le même sac, sous le dénominateur commun de «Niakk», désigne tous les étrangers africains.
Avec cette promesse de déballage tous azimuts, de certains ressortissants nigérians, cette affaire de trafic de drogue risque de connaître d'autres rebondissements.
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