L’affaire Joël Manou, du nom d’un ressortissant camerounais qui se faisait passer pour un conseiller spécial du président Macky Sall sera jugée le 17 mars prochain. Poursuivi initialement pour faux et usage de faux, tentative d’escroquerie, vol de chèque, atteinte à la sûreté de l’Etat et de l’intégrité territoriale, détention de documents estampillés ‘’secret défense’’ et atteinte à l’habilitation secret défense, et contrefaçon des sceaux de l’Etat, le prévenu s’est finalement retrouvé avec seulement deux infractions. Usurpation de fonction et faux et usage de faux. Même si les effractions reprochées au prévenu se sont effondrées comme un château de cartes, l’affaire n’est pas aussi simple que cela.
C’est une vraie patate chaude entre les mains de la justice, nous dit-on. Parce qu’à en croire nos sources, Joël serait victime d’une bataille de succession qui faisait rage chez les gendarmes gradés lorsqu’il a fallu trouver un remplacement au général Abdoulaye Fall, Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et directeur de la Justice militaire. Quoi qu’il en soit, le procès risque d’être explosif avec des déballages en vue … concernant des personnes, en haut lieu perché. Car, selon nos sources, la plupart des procès-verbaux versés dans le dossier ont été tout simplement…montés de toutes pièces. En tout cas, très peu de personnes pensent que le procès programmé en mars aura bien lieu à la date prévue. Une affaire qui va continuer à faire parler d’elle…
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