Oumar Ndione, ce jeune homme de petite taille, a secoué la quiétude de plusieurs pères de famille. Il serait l'homme qui a mis le feu aux poudres, le 30 octobre dernier à Tchiky.
En fait, Oumar Ndione est le frère de la chargée de mission à la présidence, Fatou Ndione. C'est par lui que tout est parti.
À la barre, il a comparu en tant que partie civile et prévenu. Car il a porté plainte contre la garde rapprochée d’Ousmane Sonko. Des membres de la mouvance du leader politique ont aussi porté plainte contre Oumar Ndione.
Ainsi, le jour des faits, Oumar Ndione, qui avait l'intention de saboter la visite de Sonko, est allé au quartier Mbossé où le leader du Pastef et sa délégation ont été reçus par le responsable politique local Seck Ndour. Il a provoqué les éléments de la garde rapprochée de Sonko en les insultant. Une bagarre s'en est suivie.
Oumar est parti chercher du renfort et avec ses éléments, ils ont attaqué, avec des jets de pierre le cortège d’Ousmane Sonko.
C'est ainsi que les gardes du corps ont évacué Sonko par la porte dérobée de la maison de Seck Ndour, avant de contourner le centre de Tchiky pour se rendre au village de Bandia, situé à quelques kilomètres.
Selon le procureur, la délégation d’Ousmane Sonko a été mise au courant qu'une voiture 4x4 a été abandonnée. Et les jeunes avaient pour dessein de la brûler et d'en faire un trophée de guerre sur les réseaux sociaux.
La garde rapprochée de Sonko est revenue sur les lieux pour récupérer le véhicule. Les gardes du corps ont tapé les jeunes pour qu’ils leur remettent les clés. C'est ainsi qu’Ibrahima Ndione, un parent de Fatou Ndione, a été battu au point d’avoir les deux bras cassés. Oumar Ndione, lui, a perdu connaissance des suites de sa bastonnade.
Le procureur Mamadou Diop assure qu'il n’y avait aucun doute qu’Oumar Ndione était l'instigateur et l’auteur de la provocation qui a abouti à cette violence.
Oumar Ndione est le fauteur de troubles du village, accusent les avocats
Oumar Ndione a répondu des délits de détention illégale d'arme, de coups et blessures volontaires, de dommages à la propriété mobilière et immobilière d'autrui.
Ses victimes sont Pathé Mbaye qui a vu les vitres de son véhicule brisées. Un responsable politique du Pastef à Mbour, du nom d’Ousmane Diop, a été blessé à la tête et au coude. Il a déclaré avoir reçu des jets de pierre d’Oumar Ndione. Mamadou Diambang a eu plusieurs blessures occasionnées par les jets de pierre.
Le pool d'avocats de la garde rapprochée d’Ousmane Sonko a réclamé la relaxe pure et simple des gardes. "Les relaxez ne serait qu'au bénéfice du doute", ont demandé les différents avocats.
Dans ce dossier, la seule personne qui doit être condamnée, jugent-ils, c'est Oumar Ndione. Ne serait-ce que pour "incitation à la violence". Une sanction exemplaire a été demandée à son endroit.
"Comment Oumar Ndione peut-il faire des ‘tchiky tchiky’ à Tchiky et que des personnes qui ne sont pas du même bord politique que lui soient interdites d'accès à Tchiky ?", a ironisé Me Étienne Ndione. Selon qui les prévenus n'étaient concentrés que par la sécurité du leader du Pastef.
Ainsi, pour lui, on ne trouve pas un coupable juste pour trouver un coupable.
Les techniques qui ont abouti à l'identification de la garde de Sonko n'ont pas été respectées, ont souligné les avocats. Les dispositions de l'article 309 ont été évoquées et une excuse de provocation soulevée.
Ainsi, les faits sont consécutifs à une provocation. Une peine de 15 jours a été demandée. Ce qui, selon les avocats, participera certainement à l'apaisement du climat social, à défaut de leur accorder un sursis.
"C'était inélégant la manière dont mes clients ont été arrêtés. Quand les gens étaient en train de s'affronter, eux, ils étaient en train de protéger Ousmane Sonko. On ne les a pas pris sur les faits. Sur une dizaine de gardes du corps, il n'y a eu que cinq personnes arrêtées. Dans cette affaire, il y a eu mensonge, car il fallait trouver des coupables", dénonce Me Étienne Ndione.
"Malheur par qui ce problème est arrivé", pestent les avocats
Pour Me Sow, leurs clients ne sont pas des personnes méchantes. "L'incarnation de Satan est en Oumar Ndione. Il a intérêt à extirper le démon qui dort en lui. C'est à cause de lui, si aujourd'hui ces personnes sont jugées. Il a provoqué une bagarre et il en est sorti blessé. Il faut que les gens arrêtent de dire que tel lieu est le titre foncier de tel homme politique. Il n'y a pas de titre foncier dans ce pays. Chaque parti et chaque homme politique a le droit d'aller où il veut et quand il veut dans ce pays", tance Me Sow.
Témoin oculaire des faits, Me Tall explique que "c'est au moment où Seck Ndour, un responsable politique de Tchiky, courtisé par le pouvoir, a voulu les rejoindre que cela a dérangé des personnes.
"Ce qui s'est passé a été bien préparé et dicté. Il fallait atteindre la garde la plus proche. Ils vaquent à leurs occupations comme des Sénégalais, mais d'autres veulent leur en empêcher. Quand deux camps se frottent, il faut chercher les provocateurs et les instigateurs. Et Oumar Ndione a été peint comme un fauteur de troubles. Il a voulu infiltrer la maison de Seck Ndione et on l'en a empêché. Il a insulté le maire. Oumar avait prémédité de saboter le ‘Nemeeku Tour’. Il se présente comme une victime. Oumar Ndione empêche les gens de Tchiky de dormir. Oumar Ndione est dans toutes les sauces. Dans les navétanes, dans le foyer des jeunes… Oumar Ndione fourre partout son nez et il ne laisse personne tranquille", déplore Me Tall.
Le procureur a demandé qu’Oumar Ndione soit condamné à 1 an de prison dont 6 mois ferme. Le verdict est attendu le 29 novembre prochain.
11 Commentaires
Sénégalais
En Novembre, 2022 (14:17 PM)Reply_author
En Novembre, 2022 (14:47 PM)Du jamais vu pour un homme politique sénégalais
H B
En Novembre, 2022 (15:38 PM)Le Profil Du Violeur
En Novembre, 2022 (16:03 PM)Le profil du violeur et ses caractéristiques
Il est important de le souligner: il n'y a pas un seul prototype de violeur , et les caractéristiques suivantes, bien qu’elles puissent être communes, n’identifient pas tous les contrevenants.
1. Ils ne doivent pas avoir une personnalité étrange
Une grande majorité des violations sont commises par des sujets ayant une personnalité dans le "normal" et qu'ils ont des amis, de la famille et du travail.
2. Le pouvoir, pas le sexe
Surtout, les personnes qui commettent un viol sachant ce qu’elles font cherchent et sont attirées par l’idée d’exercer une domination , faire que les autres fassent quelque chose contre leur volonté et obéissant aux intérêts de l'agresseur. En d'autres termes, dans une violation, ce n'est pas seulement le sexe qui est recherché, mais c'est surtout l'exercice du pouvoir qui est recherché.
3. Ils ont tendance à rechercher les victimes qu'ils considèrent les plus faibles
En règle générale, les auteurs d'agression sexuelle cherchent des victimes qu'ils considèrent physiquement plus faibles que ce soit eux ou ceux qui connaissent les points faibles à exploiter.
Dans les deux cas, le choix de la victime est lié à la possibilité d’exercer un pouvoir soit sur une personne qu’elle croit pouvoir soumettre, soit sur une personne qu’elle considère comme supérieure et qu’elle veut voir humiliée et inférieure à elle-même. .
4. Sentiments d'infériorité et de frustration vitale
Un autre élément commun à la plupart des violeurs est la présence d’un fort sentiment de frustration et d’infériorité qui peut être exprimé par des explosions de violence.
Bien qu'ils n'aient pas à le démontrer dans la plupart des facettes de leur vie quotidienne et qu'ils puissent même agir d'une manière dominante, ces sentiments d'infériorité peuvent provoquer une réaction sous la forme d'un désir de dominer l'autre, un désir que chez certaines personnes peut mener à une agression sexuelle .
5. Peu de capacité d'empathie
l'agresseur sexuel ne peut pas, ne s'en soucie pas ou choisit de ne pas penser à ce que le viol est pour la victime , ou qu'il en vienne à considérer que la satisfaction de son désir de pouvoir et de sexe mérite la souffrance de la victime. Cela est visible dans de nombreux cas indiquant que la victime souhaitait réellement entretenir des relations ou appréciait pleinement la situation.
6. Aucune anticipation des conséquences
Il a été observé que beaucoup de violeurs n'ont jamais pensé à ce qui pourrait se passer après l'acte commis , si l'affaire ferait l'objet d'une enquête ou si elles seraient retrouvées et détenues. Cela traduit un certain déficit d’anticipation des conséquences de leurs propres actions, que ce soit pour elles-mêmes ou pour les autres.
7. Antécédents possibles d'abus ou d'apprentissage d'une sexualité coercitive
Comme pour la violence sexiste, de nombreuses personnes qui commettent actuellement des crimes sexuels ont été maltraitées ou maltraitées dans leur enfance ou ont été témoins de mauvais traitements infligés à d’autres membres importants de la famille.
Cela signifie qu'à long terme, ils peuvent identifier la contrainte comme une manière normale de procéder et, bien qu'ils sachent que la société est socialement mal vue, peuvent sentir l’impulsion pour entreprendre l’acte.
8. Ils estiment avoir le droit de commettre une agression
Dans un grand nombre de cas, les auteurs de violations considèrent qu’ils ont le droit de forcer la victime à , parfois pour des raisons culturelles. Ainsi, les agressions sexuelles sont plus fréquentes dans les personnes et les régions où la supériorité des hommes sur les femmes est toujours considérée, ou ils considèrent que leurs besoins sont supérieurs à ceux des autres.
9. Il ne s'agit pas de malades mentaux
Il est possible de constater que certains troubles de la personnalité tels que les troubles antisociaux peuvent faciliter une telle action. et il est vrai que des cas de viol peuvent être constatés lors de troubles psychotiques, maniaques ou commis par des personnes ayant une déficience intellectuelle, mais en règle générale, les agresseurs sexuels sont capables de juger correctement la situation et de savoir ce qu'ils font.
10. Ils sont pour la plupart totalement imputables
Une conséquence du point précédent. Étant donné que la plupart des auteurs de ce type d'actes sont pleinement conscients que leurs actes sont nocifs et punissables par la société, généralement les violeurs sont juridiquement imputables .
11. échapper à la responsabilité Une caractéristique commune dans de nombreux cas dans lesquels il n'y a ni psychopathie ni psychopathologie est la tentative d'échapper à sa responsabilité dans l'acte .
12. Blâmer la victime
Certains des auteurs de violations indiquent généralement que la victime est la faute de la situation
Deug
En Novembre, 2022 (16:50 PM)Participer à la Discussion