Alors que le jugement de l’ancien président tchadien, Hissène Habré est irréversible, des voix s’élèvent toujours pour récuser la tenue de ce procès au Sénégal. C’est le cas d’Amadou Tidiane Wone, ancien ministre sénégalais de la Culture et naguère ambassadeur du Sénégal au Canada.
Homme de lettres, ami de l'Islam et de la pensée mi-trangressive mi-passive Amadou Tidiane Wone vient de faire paraître son dernier livre intitulé : «Résistance». En marge de la cérémonie de dédicace, ce samedi 30 mars, nous l’avions interrogé sur le chapitre qu’il a consacré à ce procès historique, dans son nouvel ouvrage. Pour M. Wone, jugerHissène Habré au Sénégal, revient tout simplement à remettre en question la teranga sénégalaise. Ce serait même une "rétro-pédalage diplomatique ".
« Ma position est que ce procès ne doit pas se tenir au Sénégal. Le président Hissène Habré avait bénéficié dans notre pays d’un droit : le droit d’asile. Ce droit d’asile correspond à l’une de nos valeurs fondatrices, la teranga. Si le Sénégal permet que quelqu’un qui a bénéficié du droit d’asile (sur son sol), perde ce droit, tout simplement, pour le confort d’un juridisme de l’école occidentale, je dis qui sommes-nous devenus...», se désole Amadou Tidiane Wone avant de poursuivre son argumentation dans un langage plus contenu. «Je ne dis pas qu’il a tort ou qu’il a raison. Je ne dis pas qu’il est innocent ou coupable. Je pense qu’on aurait dû le juger [ailleurs]... », a ajouté M. Wone.
C’est donc clair. Pour l’ancien ministre, l’Etat du Sénégal, en vertu de l’acte de départ qu’il a posé à l’endroit de l’ancien président tchadien, devrait continuer à veiller sur ses droits intangibles et absolus. « Une fois qu’il a quitté son pays et qu’il estvenu bénéficier de l’asile dans notre pays, il a de nouveaux droits. Et ceux-là qui lui ont donné l’asile, lui doive protection. C’est ça l’Afrique !", résiste l'auteur.
Dans "Résistance", Amadou Tidiane Wone critique le de bilan de ce qui a été fait dans les pays africains, 50 ans après les indépendances. Il remet en question l’école et dénonce l’attitude de l’intelligentsia africaine et sénégalaise en particulier.
La cérémonie de dédicace a eu lieu à la grande Librairie 4 Vents en présence de ses parents et amis ainsi que de hautes personnalités, de célèbres journalistes Mame Less Camara, Mamoudou Ibra Kane, Issa Sall, Pape Samba Kane, etc. Son ouvrage est vendu à 5 000 fcfa et fait 90 pages et est publié aux éditions Madiba. Une autre résistance devant les éditions étrangères.
FREDERIC ATAYODI
12 Commentaires
Senegalienthealien
En Mars, 2013 (23:25 PM)Lethiedo
En Mars, 2013 (23:33 PM)LES VOICI ILS SONT DE TROIS TYPES :
- LE POLITIKCHIEN MANIPULATEUR BESOGNEUX, GRAND IDOLATRE FOURBE, DECEVANT, ARROGANT ET NUL
- LE JUDICIAIRE CORROMPU, LACHE ET MECREANT QUI, LE PLUS SOUVENT, N'A RIEN COMPRIS DE SA MISSION DANS LA REPUBLIQUE NI DES TEXTES QU'IL MANIPULE.
- L’ESCOGRIFFE - LECHE-CULS: CET ENSEMBLE REGROUPE LES INTELLECTUELS-ESCROCS, LES PSEUDO-INTELLECTUELS, LES FAUX-PROPHETES, LES ARNAQUEURS DE LA CONSCIENCE ET DE LA MENTALITE POPULAIRES ET LES DISTILLATEURS DE RUMEURS ET DE FAUSSE VERITE (RELEVEZ LA NUANCE!).
ILS CONSTITUENT AUSSI LA PORTION CONGRUE DE 1% DES 40% DE MAL-INSTRUITS SENEGALAIS QUI S'EN DONNENT A CŒUR JOIE DANS LA MANIPULATION DES PEUPLES DU DJOLOFF ET DE LA CASAMANCE.
Nous lançons un appel solennel aux descendants des couronnes du DJOLOFF, DU SINE, DU SALOUM, DU FOUTA TORO, DU CAYOR ET DU WALO pour une adhésion massive au Mouvement pour la Restauration de l’intégrité et de la souveraineté du DJOLOF (MRISD) vers la Marche pour une République Indépendante Souveraine et Démocratique à laquelle nous invitons les valeurs sures de la CASAMANCE.
OUI A LA RESTAURATION DE LA COURONNE DU DJOLOF
OUI A LA RESTAURATION DE LA COURONNE DU WALO
OUI A LA RESTAURATION DE LA COURONNE DU FOUTA
OUI A LA RESTAURATION DE LA COURONNE DU SINE
OUI A LA RESTAURATION DE LA COURONNE DU SALOUM
OUI A LA RESTAURATION DE LA COURONNE DU CAYOR
NON A L’ARNAQUE DE LA CONSCIENCE ET DE LA MENTALITE POPULAIRE
NON A L’INVERSION DES ROLES
NON AUX REPRESENTANTS INDIGENES DE L’ADMNISTRATION COLONIALE
NON A LA REPUBLIQUE DE LA ROTURE ET DE LA CASTE
NON A LA CLANISATION DE REPUBLIQUE
NON A L’INAPTOCRATIE DELINQUANTE
OUI POUR LA FRATERNITE DU DJOLOFF ET DE LA CASAMANCE POUR L’AVENEMENT DE LA DEUXIEME REPUBLIQUE !
Titovitch
En Mars, 2013 (23:48 PM)RIDICULE . AVEC CA LE TYPE A ETE MINISTRE DE LA CULTURE ?
JE COMPRENDS POURQUOI APRES YOU NDOUR , DEMAIN MBAYE PEKH OCCUPERA CE POSTE .
OU VA NOTRE PAUVRE SENEGAL ?
Doulab
En Mars, 2013 (23:51 PM)Escroc
En Mars, 2013 (00:30 AM)Hanibale
En Mars, 2013 (01:40 AM)Le combat continue brother and sisters et LIBERTE comme la définit T. Morison sera le dernier arrêt.
Baba Whisky
En Mars, 2013 (02:16 AM)Je suis sur qu'il prepare un VIRAGE de Haute voltige de 360 degres 00min 25secondes pour rallier l'APR comme tous les KANEL nabbe opportunistes et materialistes
Recrutement
En Mars, 2013 (06:16 AM)Bine
En Mars, 2013 (07:53 AM)Wekh Dounk
En Mars, 2013 (10:29 AM)Plus sérieusement, je ne vois pas quelle solution M. Wone pourrait donner au Sénégal. Transférer Habré en dehors du Sénégal ? Ce serait justement piétiner nos valeurs de Teranga, d'autant plus qu'il est marié au Sénégal avec au moins une Sénégalaise. Cette dernière a des droits que l'Etat du Sénégal ne peut pas ignorer. Ne parlons pas des enfants...
Refuser de le juger ? C'est donner des arguments à "bien pensants" (Belgique avec son tyran de Leopold II, USA avec leur Guatanamo, France avec ses pratiques de "françafrique", esclavage, colonisation, etc) et ne pas respecter la douleur des plaignants. Le Sénégal n'avait guère le choix. Choisir la voie du pragmatisme en jugeant Habré au Sénégal était la moins mauvaise des options. Evidemment, on risque de révéler au monde les magouilles de nos dirigeants et, je mets ma tête à couper, qu'un certain Abdoulaye Wade, habitué au bassesses, aux entourloupes et capable de retirer même les dernières pièces d'un mendiant, ne sera pas épargné.
Hervé
En Mars, 2013 (21:39 PM)Camzo
En Avril, 2013 (08:22 AM)Participer à la Discussion