
L’avis du Groupe de travail de l’ONU sur l’affaire Karim Wade est considéré par ses avocats comme une victoire de leur client, alors que l’Etat du Sénégal rappelle que l’ONU n’est pas un tribunal pour juger.
Karim Wade doit faire l’objet d’une ‘’réparation intégrale’’ pour ‘’détention arbitraire’’, a estimé récemment ce Groupe de travail, présenté comme un organisme mandaté par l'ONU.
Il regroupe des experts indépendants des droits humains qui enquêtent sur des cas d'arrestation et de détention arbitraire pouvant être en violation du droit international.
Karim Wade doit faire l’objet d’une ‘’réparation intégrale’’ pour ‘’détention arbitraire’’, a estimé récemment ce Groupe de travail, présenté comme un organisme mandaté par l'ONU.
Il regroupe des experts indépendants des droits humains qui enquêtent sur des cas d'arrestation et de détention arbitraire pouvant être en violation du droit international.
Parmi les griefs retenus par le Groupe de travail, il y a ‘’la durée abusive de sa détention préventive (23 mois entre son incarcération et le prononcé du jugement), des éléments constitutifs d'une violation de la présomption d'innocence de Karim Wade, la rupture de l'égalité de traitement entre les prévenus (dont la majeure partie avait bénéficié d'une mise en liberté sous contrôle judiciaire)’’.
L’organisme onusien fait état de l'impossibilité "d'invoquer une base légale qui la justifie" et de "l'inobservation, totale ou partielle, des normes internationales relatives au droit à un procès équitable”.
Selon un de ses avocats du fils de l’ex-chef de l’Etat, Me Mohamed Seydou Diagne,’’ les Nations-unies rendent justice à Karim Wade. C’est la victoire du droit sur l’arbitraire’’.
L’organisme onusien fait état de l'impossibilité "d'invoquer une base légale qui la justifie" et de "l'inobservation, totale ou partielle, des normes internationales relatives au droit à un procès équitable”.
Selon un de ses avocats du fils de l’ex-chef de l’Etat, Me Mohamed Seydou Diagne,’’ les Nations-unies rendent justice à Karim Wade. C’est la victoire du droit sur l’arbitraire’’.
Dans son édition de mercredi, le journal Enquête souligne que, sur la base, d’un document en date du 29 mai intitulé ‘’Note du gouvernement du Sénégal au groupe de travail sur la détention arbitraire’’, un ‘’’ensemble d’arguments de droits et de +bon sens+, de fond et de forme sont alignés, prenant le contre-pied du groupe de travail des Nations-unies’’.
Le Groupe de travail de l’ONU n’a pas pris en compte les réponses du Sénégal, parce qu’elles sont arrivées hors délai.
Pour sa part, le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, a soutenu, mardi, que cette organisation n’est pas ‘’un tribunal pour juger’’.
‘’Le Sénégal est un Etat souverain. Ce sont des institutions judiciaires de notre pays tels que les tribunaux, les Cours d’appel, la Cour suprême, le Conseil constitutionnel qui prennent les décisions’’, a dit Sidiki Kaba.
Le Groupe de travail de l’ONU n’a pas pris en compte les réponses du Sénégal, parce qu’elles sont arrivées hors délai.
Pour sa part, le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, a soutenu, mardi, que cette organisation n’est pas ‘’un tribunal pour juger’’.
‘’Le Sénégal est un Etat souverain. Ce sont des institutions judiciaires de notre pays tels que les tribunaux, les Cours d’appel, la Cour suprême, le Conseil constitutionnel qui prennent les décisions’’, a dit Sidiki Kaba.
Une décision a été prise par le Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) le 23 mars dernier et elle a fait l’objet d’un pourvoi en cassation, a-t-il rappelé.
‘’C’est la décision qui sera prise par le juge de cassation qui sera celle définitive et qui va s’imposer au Sénégal. Parce que la justice est rendue au nom du peuple sénégalais. Nul ne pourra la remettre en cause’’, a-t-il affirmé.
La CREI a condamné, le 23 mars 2015, Karim Wade à 6 ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de francs pour enrichissement illicite et corruption.
Karim Wade a déjà passé 23 mois en détention préventive à la prison de Rebeuss. Il était poursuivi pour des biens illicites estimés à 117 milliards de francs CFA.
OID/AD
‘’C’est la décision qui sera prise par le juge de cassation qui sera celle définitive et qui va s’imposer au Sénégal. Parce que la justice est rendue au nom du peuple sénégalais. Nul ne pourra la remettre en cause’’, a-t-il affirmé.
La CREI a condamné, le 23 mars 2015, Karim Wade à 6 ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de francs pour enrichissement illicite et corruption.
Karim Wade a déjà passé 23 mois en détention préventive à la prison de Rebeuss. Il était poursuivi pour des biens illicites estimés à 117 milliards de francs CFA.
OID/AD
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