
Le patron de Jean Lefebvre Sénégal (Jls) rumine encore sa colère après avoir croisé le fer avec les pontes du régime libéral qui ont mis son entreprise en faillite. Ses engins restés depuis 2006 garés, Bara Tall a estimé que tout cela, Jls ne l’aurait pas connu s’il était une entreprise étrangère.
«C’est parce que je suis un agneau isolé que cela m’est arrivé. Et cela ne se serait jamais posé si c’était une entreprise américaine ou européenne. C’est pourquoi, j’ai décidé d’exiler mon entreprise. Dieu merci, j’ai eu la chance de vivre dans un pays où il y a une justice. C’est pourquoi j’ai décidé de créer Talix international en Europe et l’ai domicilié au Luxembourg», a déclaré le Pdg de Jls, devant Henry Grégoire Diop, le président de la Crei et ses assesseurs.
«Ici dans notre propre pays, on arrive à monter des dossiers pour détruire notre entreprise. Je me demande si je décidais d’aller dans un autre pays africain quel risque j’allais courir. Ayant toujours investi dans mon pays, ayant tout investi dans mon pays, je dis bien tout investi, du jour au lendemain, je me suis trouvé dans l’impossibilité de travailler, de poser le moindre mètre de goudron. Et ceci est intervenu au lendemain de mon acquisition de l’entreprise, du fait de la volonté des autorités», s’est-il désolé.
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