R. Cissé a été jugée ce jeudi devant le Tribunal correctionnel de Dakar pour des faits d'abus de confiance, de faux et usage de faux en écriture privée de commerce.
Le plaignant, un gendarme à la retraite, n'est autre que l'ex-mari de l'accusée. «Quand on a divorcé, je lui ai fait savoir qu'on va mettre la maison en location pour remettre les sous aux enfants puisqu'ils n'avaient pas obtenu de pension au moment de notre divorce. Mais à ma grande surprise, elle a dit que lui ai offert la maison parce que je voulais la reprendre comme épouse. Ce qui n'était pas vrai parce qu'on a divorcé à trois reprises», déclare-t-il, en rogne.
L'accusée a poussé le bouchon jusqu'à «falsifier les documents pour muter la maison à son nom», martèle l'accusation, reprise par Les Échos.
Le gendarme à la retraite ne veut qu'une chose d'après la même source : Entrer en possession de son bien. «Je ne réclame que les papiers de ma maison parce que j'ai deux autres épouses avec des enfants majeurs dont des gendarmes. Certains sont fâchés contre moi à cause de cette maison. Je lui réclame mes documents dont l'attestation d'attribution, l'autorisation de construire, la demande de bail qui est à mon nom, ainsi que le plan de la maison.»
Son ex-épouse reste droite dans ses bottes, affirmant que son ex-mari est dévoré par la jalousie : «Depuis qu'il a appris que je me suis remariée, il ne dort plus. Il me persécute. Il est même venu me voir en pleurs pour que je me remette avec lui. Je veux qu'il me laisse tranquille. Il voulait me reconquérir, mais j'ai dit niet. C'est pour cela qu'il m'a offert cette maison.»
Cissé persiste et signe : «En réalité, cette histoire n'est pas une affaire de maison. Je ne suis pas matérialiste et il le sait. Je suis devant cette barre pour laver mon honneur. [...]. Ce qui me fait le plus mal, c'est le fait qu'il m'a trainée ici en m'accusant de m'être [re]mariée à un de ses copains alors qu'on a divorcé le 21 décembre 2017.»
Le Procureur, se rapportant à la sagesse du tribunal, n'a fait aucune observation. Délibéré, le 6 février prochain, conclut le journal.
Le plaignant, un gendarme à la retraite, n'est autre que l'ex-mari de l'accusée. «Quand on a divorcé, je lui ai fait savoir qu'on va mettre la maison en location pour remettre les sous aux enfants puisqu'ils n'avaient pas obtenu de pension au moment de notre divorce. Mais à ma grande surprise, elle a dit que lui ai offert la maison parce que je voulais la reprendre comme épouse. Ce qui n'était pas vrai parce qu'on a divorcé à trois reprises», déclare-t-il, en rogne.
L'accusée a poussé le bouchon jusqu'à «falsifier les documents pour muter la maison à son nom», martèle l'accusation, reprise par Les Échos.
Le gendarme à la retraite ne veut qu'une chose d'après la même source : Entrer en possession de son bien. «Je ne réclame que les papiers de ma maison parce que j'ai deux autres épouses avec des enfants majeurs dont des gendarmes. Certains sont fâchés contre moi à cause de cette maison. Je lui réclame mes documents dont l'attestation d'attribution, l'autorisation de construire, la demande de bail qui est à mon nom, ainsi que le plan de la maison.»
Son ex-épouse reste droite dans ses bottes, affirmant que son ex-mari est dévoré par la jalousie : «Depuis qu'il a appris que je me suis remariée, il ne dort plus. Il me persécute. Il est même venu me voir en pleurs pour que je me remette avec lui. Je veux qu'il me laisse tranquille. Il voulait me reconquérir, mais j'ai dit niet. C'est pour cela qu'il m'a offert cette maison.»
Cissé persiste et signe : «En réalité, cette histoire n'est pas une affaire de maison. Je ne suis pas matérialiste et il le sait. Je suis devant cette barre pour laver mon honneur. [...]. Ce qui me fait le plus mal, c'est le fait qu'il m'a trainée ici en m'accusant de m'être [re]mariée à un de ses copains alors qu'on a divorcé le 21 décembre 2017.»
Le Procureur, se rapportant à la sagesse du tribunal, n'a fait aucune observation. Délibéré, le 6 février prochain, conclut le journal.
7 Commentaires
Yalna Yallah Attèh, Amin
il y a 2 semaines (17:44 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (18:00 PM)Kou jieund Am
@18:00
il y a 2 semaines (19:01 PM)Si j’achète aujourd’hui et que je te donne demain, dès demain tu deviens le seul et unique propriétaire, le fait que je l’ai acheté en premier n’a strictement plus aucune valeur, sauf à établir la traçabilité du bien …
Arrêtons de mentir, de nous mentir à nous même et de mentir aux autres … ça n’a aucune utilité …
Un Passant
il y a 2 semaines (17:44 PM)Liîiiiiiii
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il y a 2 semaines (19:14 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (20:18 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (01:46 AM)Cette femme dit que son mari lui a donné la maison. Elle doit présenter un document signé par son mari et mieux, un acte notarié.
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il y a 2 semaines (01:50 AM)Ibou Azar
il y a 2 semaines (14:54 PM)Y a des commentaires qui n’ont rien à voir avec cette affaire dont je connais les deux personnes et plus le monsieur que la dame. Rien ne justifie que le monsieur se comporte de cette manière si ce n’est la jalousie envers cette honorable dame avec qui il a eu trois garçons dont les deux sont à l’étranger
Des gosses bien élevés et très respectueux grâce à leur maman qui leur a inculqué des valeurs, cette dame elle même est férue de l’Islam, pieuse, qui apprend le coran et qui n’a aucune autre fréquentation que sa famille. Le monsieur très vif, fait partie de ces hommes si prompts à dire «maye nala sa batt » pour un oui ou un non, il a répudié sa femme 3 fois et ne peux plus l’épouser, un autre homme qu’il connaît épouse la dame et il veut reprendre la maison qu’il avait lui même donné à ses enfants en donnant meme l’argent pour qu’ils puissent muter la maison, c’est ça la réalité. Seulement il espérait reconquérir la femme et comme c’est plus le cas, il veut casser la donation. Il doit se retenir, il a donné à ses enfants, pas à une autre personne et sur demande du tribunal, un expert graphologue a confirmé que c’est bien lui qui a signé le document de la donation, ce qu’il nie. Il faut être un gentleman
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