A l’audience d’appel de son procès, le président Hissène Habré a fait faux bond aux juges, ce lundi 9 janvier 2017. Le président de la Chambre africaine extraordinaire d'assises d'appel, Wafi Ougadèye, précédemment Conseiller à la Cour suprême du Mali, a expliqué que les avocats de la défense avaient sollicité une dispense de comparution pour l’accusé. Ils ont également récusé l'un des juges, Bara Guèye.
«La démocratie est bonne, mais parfois il faut utiliser la dictature», note le juge en guise de réaction. Le président de la Chambre révèle que l’accusé a notifié à l’huissier chargé de lui transmettre la citation à comparaître qu’il ne reconnaissait pas les chambres africaines extraordinaires. «J’ai reçu sa réponse. Dans une correspondance en date du 4 janvier 2017, M. Habré, condamné à perpétuité, dit ne pas reconnaitre la Cour et qu'il ne peut recevoir un quelconque document venant d’elle.
En conséquence, il ne peut pas répondre à la convocation de la Cour”, explique le magistrat. Wafi Ougadèye dit avoir notifié à Habré que devant son refus de comparaitre, il pourrait être amené de force de la barre. Ce qui n’a pas été fait, ce lundi 9 janvier 2017. Le juge n'ayant pas voulu user de force pour le faire comparaître.
3 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2017 (14:01 PM)Sonn Te Tayi
En Janvier, 2017 (15:01 PM)Xeme
En Janvier, 2017 (16:56 PM)Participer à la Discussion