Face à la presse, samedi dernier, pour ses 100 jours au pouvoir, le Président Bassirou Diomaye Faye a laissé entendre que des non-magistrats pourraient intégrer le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), à la faveur des réformes qui seront adoptées à partir des conclusions des Assises de la justice, tenues récemment.
Des juges interrogés par Source A ne goûtent pas cette éventualité. Ils regrettent que le chef de l’État ait affiché publiquement ce qui semble être sa volonté sans avoir consulté les magistrats sur ce point de discorde entre participants des Assises.
«Nous nous attendions à ce que le président de la République nous rencontre pour connaître nos arguments. Ce qui n’a pas été le cas, regrette un magistrat ayant requis l’anonymat. Il y a beaucoup de contradictions dans leurs dires.»
Un autre de renchérir : «C’est sur proposition du ministre de la Justice que les magistrats sont nommés. Mais le Conseil a son mot à dire. S’il est nécessaire, on peut aller jusqu’au vote.»
Des juges interrogés par Source A ne goûtent pas cette éventualité. Ils regrettent que le chef de l’État ait affiché publiquement ce qui semble être sa volonté sans avoir consulté les magistrats sur ce point de discorde entre participants des Assises.
«Nous nous attendions à ce que le président de la République nous rencontre pour connaître nos arguments. Ce qui n’a pas été le cas, regrette un magistrat ayant requis l’anonymat. Il y a beaucoup de contradictions dans leurs dires.»
Un autre de renchérir : «C’est sur proposition du ministre de la Justice que les magistrats sont nommés. Mais le Conseil a son mot à dire. S’il est nécessaire, on peut aller jusqu’au vote.»
Le CSM est composé des présidents des Cours d’appel ainsi que du président et de procureur général de la Cour suprême. Quatre autres magistrats représentent leurs collègues au sein de l’instance qui est présidée par le chef de l’État et dont le ministre de la Justice est le vice-président. Entre autres missions, le CSM décide de la carrière des magistrats.
20 Commentaires
Max
En Juillet, 2024 (10:06 AM)-
vraiment on doit faire un grand nettoyage des media notamment ce site web...comment un homme anonyme qui fait une révélation a un journalisme peut représenter tous les magistrats ?
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En Juillet, 2024 (11:20 AM)Alpha
En Juillet, 2024 (10:06 AM)Il fallait donc titrer : " La suggestion qui fâche DES magistrats" et non " LES magistrats".
Des gens plus instruits que vous vous lisent. Halte à la maniulation !
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Li Kay diaroul Sakh diang bou sori, gni dagno xamoul dara rek. C'est elem
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En Juillet, 2024 (15:59 PM)-
da ngaye katche
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En Juillet, 2024 (10:30 AM)-
Tu es encore de ces aigris fâché par la victoire de Diomaye
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En Juillet, 2024 (11:44 AM)Reply_author
En Juillet, 2024 (12:25 PM)Xziggy
En Juillet, 2024 (10:09 AM)Ce serait une grosse erreur que le chef de l'ETAT laisse ces gens à eux même. Il suffira alors pour le justiciable d'avoir de l'argent pour ne jamais fair la prison.
Certains ont montré leurs vrais visage avec le règne de Macky sall
Senegalais Lambda
En Juillet, 2024 (10:37 AM)Le Vrai
En Juillet, 2024 (10:40 AM)Le Vrai.
Faye Penda
En Juillet, 2024 (10:42 AM)Le Président prendra ses responsabilités.
Le valse des magistrats doit commencer pour une meilleure justice. On commence à Pikine et Dakar.
Trop de nebuleuses et de copinage. Des sanctions inutiles et trop sévères.
Le Tribunal de Pikine doit être raser et reconstruit avec de nouveaux magistrats. TOUS ...
Taisez-vous Magistrats !
En Juillet, 2024 (10:51 AM)Bcp d'entre eux étaient complices du régime mafieux de Macky, faisaient le sale boulot et n'osaient pas ouvrir la bouche quand Macky piétinait notre constitution, tuait et emprisonnait en masse d'innocents sénégalais. Vous étiez ou là quand Macky et ses fédayines massacraient nos jeunes, nos lois, nos règles jusqu'à accuser les juges du Conseil Constitutionnel de corrompus.
Maintenant que la paix est revenue et qu'on un jeune président très tolérant, vous vous mettez à l'ouvrir et à rouspéter.
Honte à vous qui vous êtes écrasés devant Macky et qui avez fait le sale boulot. Nous étions là et nous avons tous vu et nous savons qui est qui et qui a fait quoi, alors un peu de modestie de votre part et surtout fermez là car bcp d'entre vous n'ont plus droit à la parole.
Jamais on ne laissera le pays entre vos mains !
Boy Sud
En Juillet, 2024 (11:00 AM)Des Juges
En Juillet, 2024 (11:01 AM)Dioli
En Juillet, 2024 (11:15 AM)@le Professeur De Français
En Juillet, 2024 (11:30 AM)"Tout ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour les dire arrivent aisément" Nicolas Boileau
Dans ses propos liminaires introductifs, Monsieur Le Président de la République s'est chaleureusement et particulièrement réjoui de ce bel entretien avec la presse sénégalaise dont il a réservé l'exclusivité de sa première sortie médiatique, une fort belle manière pour magnifier et saluer le travail des médias pilier essentiel de la démocratie prenant à ce propos comme exemple le groupe Sud Communication tout en profitant de cette grande occasion pour s'exprimer sur les questions d'intérêt national et sur les charges publiques dont il a la lourde responsabilité en s'attelant depuis trois mois à matérialiser la confiance du peuple sénégalais par des réalisations concrètes et tangibles sur tous les secteurs en dépit d'une conjoncture mondiale et d'un héritage catastrophique où tous les indicateurs étaient "rouges ou oranges" entraînant chez lui "une pression positive" car conscient de l'immensité du travail à faire pour satisfaire " les exigences du peuple sénégalais" qui a été résilient et très mature.
C'est d'abord par un message de prière et de paix pour souhaiter une bonne année à toute la Oumma islamique, mais également une très bonne année au vaillant peuple sénégalais particulièrement le monde rural afin d'avoir une très belle récolte gage d'un pays souverain, juste et prospère. Avec une certaine éloquence et une pertinence hors du commun, Le Président très élégant et raffiné rayonnant de mille feux a répondu aux questions des journalistes avec une limpidité remarquable et magistrale ralliant par ricochet les plus sceptiques désormais à sa cause confirmant sa véritable stature d'homme d'Etat qui a toujours eu la politesse et la grandeur nécessaire de faire passer son discours sans animosité et parfois avec un brin d'humour.
_*La question de l'état des lieux*
Comprenant juste fort justement cette belle maxime que : "Gouverner, c'est prévoir", Le Président, après avoir dressé un bilan macabre d'une gestion irresponsable, a jugé nécessaire en concertation avec son équipe, de trouver une réponse structurelle sur la question des stocks de sécurité, les approvisionnements électriques et surtout la soutenabilité des finances publiques où une générosité suspecte a été constatée à quelques jours du départ de l'ancien président mais également des surfacturations monstrueuses sur des contrats léonins notamment dans le domaine très sensible et stratégique de l'eau. Voilà pourquoi il a donné l'ordre d'arrêter toutes ces pratiques mafieuses confirmant ce triptyque ( Juub, jubal, jubantii)
_*Sur la diminution du coût de la vie*
Abordant cette question avec sérénité, le Président a affirmé qu'il s'agit d'une "réallocation des ressources" et du "sens des priorités" allant dans le sens de satisfaire les demandes de la majorité de la population sur la nécessité de réduire le coût de la vie. Une promesse électorale tenue grâce à la ténacité de l'équipe gouvernementale qui n'a jamais voulu céder au poison du pessimisme. D'après son Excellence, le mot impossible n'existe pas dans son dictionnaire. C'est ce qui fait toute sa force. D'ailleurs, Laurent Bonardi dira à propos de l'impossibilité fille du pessimisme que : «Le pessimisme est le poison du succès. Il propage le doute, paralyse l'action et obscurcit la lumière des possibles». Grâce à son opiniâtreté à changer la donne, les sénégalais ont constaté la baisse drastique et significative du coût de la vie ( riz, ciment, huile, sucre, pain, engrais...) et l'électricité prochainement.
_*Sur sa relation particulière avec Le Premier Ministre Ousmane Sonko*
*L'amitié, c'est être loyal, sincère, authentique et surtout fidèle* dixit un proverbe
Dans un article prémonitoire que j'avais écrit récemment, j'expliquais déjà la quintessence de cette relation profonde et particulière, cette fusion relationnelle entre ces deux hommes dont le destin est inextricablement lié car Diomaye moy Sonko, lequel article est intitulé: *Entre Le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko: C'est une confiance totale et absolue, une amitié solide et une admiration réciproque*. Dans une confession intime, Le Président a expliqué aux journalistes le ferment de cette relation inoxydable qui s'est fortifiée d'année en année malgré l'usure du temps et les méchancetés du monde, une relation dont l'humilité, la courtoisie, la confiance, le respect mutuel et l'admiration réciproque constituent les bases. Pour son Excellence, Le PM demeure à tout point de vue "le meilleur premier ministre que le Sénégal ait connu" qui, de par "sa stature" a élu des députés, des maires et même un président de la République. Pour Le Président de la République, il faut *reconnaître au lion la noblesse de sa crinière ne serait-ce que par souci d'honnêteté*. Je le dis et je le répéterai avec autant de force et d'énergie que le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre constituent "un trésor d'une très grande valeur (Thucydide)".
La suite de la synthèse prochainement inchallah........
*Mouhamed Diop*
*Professeur de français*
*Pastef Keur Socé*
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Monsieur le professeur, votre synthèse est très réductrice et vous n'avez pas osé relever les sorties de route verbales et omissions du président de la République.
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En Juillet, 2024 (12:55 PM)Par exemple quand il compare un jury à une institution législative comme l'assemblée qui est par ailleurs un pouvoir indépendant dans un pays démocratique.
Quand il dit qu'il n'a pas besoin de siéger au CSM du moment qu'il préside le conseil des ministres une autre comparaison qui n'a pas sa raison d'être car c'est une autre institution qui représente un autre pouvoir qu'on appelle judiciaire.
Enfin quand on occulte sciemment les questions d'actualité qui sont les déguerpissements et les marchands ambulants,vous êtes d'accord au moins qu'il y a eu beaucoup de maladresses verbales dans les réponses et la communication présidentielles.
Ismaila Madior Fall
En Juillet, 2024 (11:53 AM)On a tous vu des magistrats corrompu pour mettre des jeunes en prison...
Ces magistrats seront demain ce qui vont aider l'opposition pour combattre ce régime.
Tous les magistrats sans exception ont des connotations politiques.
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Ragalal YALLEU. Baxneu daal.
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En Juillet, 2024 (12:38 PM)Inondation Des Reseaux
En Juillet, 2024 (11:57 AM)J ai peur et j ai très peur
Et pourtant ce sujet des magistrats devrait être l un des sujets le plus maîtrisé par Diomaye
Si ces particuliers choisis siègent au Conseil, nous serions dans la configuration française d'une autorité judiciaire et non plus d'un pouvoir. Et à partir de là, les magistrats veulent qu'on en tire les conséquences c'est-à-dire qu'ils deviennent de simples fonctionnaires ayant la liberté syndicale. C'est pour cela qu'il y a actuellement débat
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