"C'est quasiment acquis". Le départ du président de la République de la tête du Conseil supérieur de la magistrature (Csm), de même que celui du ministre de la Justice, pourrait bientôt devenir un mauvais souvenir pour les membres de l'Union des magistrats du Sénégal (Ums) qui en avaient formulé la demande.
Va-t-on vers l'indépendance de la justice tant réclamée par les acteurs du secteur ? Le rapport fait de propositions en vue de moderniser la justice sera bientôt remis au chef de l'État. Suite à quoi, ce dernier et son ministre de la Justice quitteront le Conseil supérieur de la magistrature. Lequel sera désormais dirigé par le Premier président de la Cour suprême, une fois les propositions validées. Il sera composé de magistrats, d'un professeur d'université, d'un représentant du barreau. Mais la société civile ne sera pas représentée, précise Les Echos qui donne l'information.
En revanche, le président de la République pourrait intervenir de manière facultative, si par exemple le poste de Premier président est en jeu. Dans ce cas, le président de la République intervient pour arbitrage, renseigne la source.
Pour rappel, lors de la rentrée des cours et tribaux, le président de la République avait institué un comité qui devait réfléchir et lui faire des propositions pour moderniser la justice et dans le but d'accéder à une indépendance totale de la justice. Le président avait même donné un délai d'un mois au comité pour lui remettre son rapport. Lequel délai a expiré depuis fort longtemps.
Une rencontre est en vue entre le président et les membres du comité.
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