Le commandant Anselme Séka Yapo, ancien chef de la sécurité rapprochée de l’ex-Première dame Simone Gbagbo et le général Brunot Dogbo Blé, ancien commandant de la Garde républicaine, sont accusés « d’assassinat ou complicité d’assassinat », devant le tribunal militaire d’Abidjan qui les juge depuis le 25 janvier.
Le général Gueï, 61 ans, avait été tué par balles le 19 septembre 2002, jour d’un coup d’État manqué à Abidjan contre Laurent Gbagbo qui avait entraîné la prise de contrôle du nord et de l’ouest du pays par la rébellion. Des membres de sa famille et de sa garde rapprochée avaient été assassinés le même jour.
« C’est Gbagbo qui a donné son feu vert »
« C’est Séka qui a tiré sur Gueï, après l’avoir tué (…) il a exécuté son épouse », a affirmé lors de son réquisitoire le colonel Ange Kessi. « Je requiers la prison à perpétuité contre ce menteur, ce prédateur qui a exécuté un plan mis en place par les plus hautes autorités dont Laurent Gbagbo », a-t-il souligné.
« C’est Gbagbo qui a donné son feu vert (à cet assassinat), il (Gbagbo) le savait », a martelé le procureur militaire qui a également requis la « perpétuité » contre le général Brunot Dogbo Blé, qualifié de « multirécidiviste »
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Justice
En Février, 2016 (12:31 PM)Participer à la Discussion